Avec les progrès technologiques, de nouveaux process révolutionnent le secteur de l’assurance, notamment l’intelligence artificielle et la blockchain. Retour sur des initiatives récentes du secteur utilisant ces deux technologies.
L’intelligence artificielle est un ensemble des théories et des techniques développant des programmes informatiques complexes capables de simuler certains traits de l’intelligence humaine (raisonnement, apprentissage…). Des assureurs commencent à utiliser cette technologie, par exemple, sous la forme de robots conversationnels pour simplifier les tâches de leurs collaborateurs, ou pour répondre plus facilement et rapidement à certaines questions de leurs assurés. Ces derniers mois, Generali a lancé trois robots conversationnels se basant sur Watson, le programme d’intelligence artificielle d’IBM.
La startup chinoise Zhong An spécialisée dans la distribution d’assurance en ligne, utilise également l’intelligence artificielle et l’apprentissage automatique (machine learning) pour communiquer avec ses clients. 97 % des clients ne communiquent avec la société que via les robots « chatbots ».
Mais Zhong An ne se contente pas d’utiliser l’intelligence artificielle. Elle utilise la technologie blockchain. La blockchain est une technologie de stockage et de transmission d’informations, transparente, sécurisée, et fonctionnant sans organe central de contrôle. Zhong An a intégré la technologie blockchain à ses process avec la plateforme Ethereum. L’initiative blockchain de Zhong An, récemment lancée, vise à minimiser les risques pour la sécurité qui ont affecté la blockchain par le passé par le biais de contrats intelligents et de son propre serveur blockchain, appelé Anlink. Le but ultime est de réduire la fraude à l’assurance grâce aux contrats intelligents.
Blockchain, intelligence artificielle, chatbots…les nouvelles technologies envahissent le secteur de l’assurance. Les acteurs traditionnels du secteur de l’assurance doivent nouer des partenariats pour mettre en place ces nouvelles technologies dans leurs process comme les startups. Sinon, ils risquent de ne pas répondre au besoin d’immédiateté de leurs clients.