Jacques Richier le PDG d’Allianz France s’est exprimé sur de nouvelles offres que l’assureur va lancer ces prochains mois basées sur la tarification prédictive. D’ici la fin de l’année, Allianz France lancera un contrat MRH, et en 2019 un contrat assurance auto reposants sur cette méthode de tarification.
Ces nouvelles offres d’Allianz France démontrent l’importance que prend l’intelligence artificielle sur le secteur de l’assurance. La question essentielle est de savoir comment les assureurs peuvent prendre ce virage de l’intelligence artificielle. Mais pour que les assureurs s’accaparent cette nouvelle technologie, notre pays et l’Union Européenne doivent en faire une priorité stratégique de développement comme l’ont fait les États-Unis. Le développement de l’intelligence artificielle doit être une problématique essentielle au sein de l’Union Européenne, et la France qui possède de nombreux experts sur ce sujet doit être un des leaders sur cette thématique ! Bien évidemment, la France et l’Europe doivent encadrer avec des outils législatifs l’intelligence artificielle mais cette réglementation ne doit pas être un frein à son développement.
Il est primordial de mettre en place un véritable écosystème de l’innovation au sujet de l’intelligence artificielle. Les entreprises doivent développer des services basés sur cette technologie. Bien sûr, l’objectif n’est pas de remplacer l’humain, car la relation de proximité est indispensable entre l’assuré et l’assuré, mais la technologie sera un canal complémentaire de la relation assureur-assuré.
Il est certain que l’intelligence artificielle transformera l’assurance de demain. Alors transformons les métiers grâce à cette technologie pour permettre d’obtenir dans l’avenir pour les assurés une tarification plus juste et une couverture des risques plus adaptée.
Voilà donc l’objectif d’Allianz France avec ces nouvelles offres reposant sur une tarification prédictive : délivrer des tarifs plus justes aux assurés. « Est-ce que l’on rémunère la fidélité aujourd’hui dans l’assurance ? Pas vraiment. De fait, notre idée, c’est de rémunérer dorénavant la fidélité », a déclaré Jacques Richier. Au travers de cette nouvelle solution, plus le souscripteur resterait longtemps chez l’assureur, moins le tarif de son contrat devrait être élevé.
Contact : Jean-Luc Gambey
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