Revisiter l’assurance vie, une nécessité
Au premier plan des produits d’assurance qui doivent se remettre en cause, je pense à l’assurance vie. Au-delà de la baisse effective des taux de rémunération, elle reste un produit de qualité apprécié de nombreux français. Pas question donc de la supprimer ! Mais il me semble en revanche nécessaire de réétudier sa stratégie de placement en y incluant des actifs plus dynamiques mais sécurisés, qui offrent une rentabilité supérieure aux supports traditionnels comme le fonds euros. C’est par exemple ce que proposent les fonds croissance/ Euro-croissance en lesquels je crois beaucoup.
Ma conviction est que nous allons vers toujours plus de personnalisation. Nous devons proposer des solutions adaptées à chaque client en fonction de son profil, de son appétence au risque et de ses projets. Dans cette logique de personnalisation, la dimension de conseil est essentielle – et ce même après la souscription d’un contrat. Les clients doivent être en mesure de choisir l’accompagnement qui leur convient le mieux : gérer eux-mêmes leur patrimoine avec l’aide de conseillers, ou leur en déléguer complètement la gestion.
De nouvelles attentes et de nouveaux comportements
Au-delà de l’assurance-vie et parmi les nouvelles attentes qui ont émergé ces dernières années envers les assureurs, j’observe une véritable demande de transparence, de proximité et de réactivité dans le traitement des sinistres. A ce titre, l’e-constat va dans le bon sens, puisqu’il permet de déclarer un sinistre depuis son smartphone. Le client peut par exemple prendre lui-même des photos de sa voiture accidentée et les transmettre en quelques clics. Cette nouvelle forme de communication simplifie la vie de l’assuré et crée une relation de confiance avec l’assureur.
Voir l’intégralité de l’article de Frédéric Thomas, Directeur général de Crédit Agricole Assurances.