Traditionnellement, l’industrie de l’assurance a mis de l’avant le service offert par ses distributeurs. C’est toutefois le côté émotif de la protection qu’il achète qui fera vibrer le consommateur de demain.
Cette vision, c’est celle de Denis Ricard, vice-président exécutif, assurance et rentes individuelles d’iA Groupe financier. Le Journal de l’assurance l’a rencontré fin septembre, à Québec, pour discuter du futur de l’assurance.
« Que se passe-t-il lorsqu’un consommateur contracte une assurance ? Il paie les primes. Puis plus rien. Il faut essayer de créer une interaction avec lui. Comment utiliser de façon intelligente leur clientèle ? Ça va se faire dans l’utilisation des données, un peu à la Amazon », a-t-il indiqué, lors d’une entrevue accordée au Journal de l’assurance, dans les locaux de l’assureur à Québec.
Il faut absolument aller chercher le côté émotif du client selon lui. « Lorsqu’on achète une voiture, on sent une émotion juste en l’essayant ou même juste en la voyant en image sur Internet. Même chose lorsqu’on achète quelque chose sur Amazon. Comment créer une émotion ? C’est ce que le représentant fait. On réussira en ligne si on crée des émotions. »
L’assureur aura son rôle à jouer, dit M. Ricard. « Si nous agrégeons des données, nous pourrons dire aux conseillers qui traitent avec une jeune famille que tel pourcentage des gens semblables au profil de son client ont acheté tel produit. Ça les aidera à faire des propositions. C’est notre prochain défi. »
Pour M. Ricard, il faut à tout prix éviter que le produit d’assurance devienne une commodité. « Il va se retrouver sur Amazon sinon. Uber, c’est avant tout une plateforme technologique qui met en lien un client avec quelqu’un qui a une offre de service. Consultez la suite de l’article de Hubert Roy ?