L’éducation financière est cruciale pour garantir la sécurité et la liberté économique des Français. Goodvest souligne l’importance de fournir à chacun un socle de connaissances de base en gestion budgétaire et finances personnelles.
Goodvest s’engage à démocratiser ces savoirs, en particulier auprès des jeunes, à travers des initiatives comme « Drôles de sous », un cahier de vacances pour les 7-11 ans. Cette approche vise à lever les tabous autour de l’argent et à préparer les futures générations à une gestion financière responsable. Nous avons échangé avec Joseph Choueifaty, cofondateur de Goodvest.
Selon vous, l’éducation financière est un point important, comme n’importe quel apprentissage ?
L’éducation financière est un apprentissage essentiel. On ne parle pas ici de transformer tout le monde en investisseurs professionnels ou en experts de la gestion de patrimoine, mais d’avoir chacun, a minima, un socle de connaissances sur la gestion de budget, les finances personnelles… Ces connaissances sont un levier essentiel pour assurer, d’une part, sa sécurité financière, et d’autre part, la liberté de réaliser ses projets.
La « Global Money Week », semaine de l’éducation financière en France, qui a eu lieu du 18 au 22 mars 2024, avait pour thème « Protect your money, secure your future ». Il semblerait que notre pays soit « en retard » en matière d’éducation financière ?
Notre système éducatif ne s’intéresse pas, ou seulement très peu, à l’éducation financière de nos jeunes. De plus, on sait que les Français et les Françaises sont de grands épargnants. Par rapport à d’autres pays comme les Etats-Unis, on peut donc dire que la France a accumulé un certain retard en matière d’éducation financière. Les choses changent aujourd’hui, notamment avec l’apparition de solutions en ligne qui contribuent à démocratiser l’investissement. C’est aussi une question de contexte : les jeunes aujourd’hui commencent à se dire qu’ils ne pourront pas compter sur une pension de retraite, et qu’il leur faut donc se constituer un capital au plus tôt pour anticiper cette étape de la vie.
Est-ce qu’aujourd’hui la compréhension des sujets liés à la Finance, l’épargne, … n’est pas réservée à une élite ?
De notre expérience, on constate que même dans les familles où on investit, la transmission de savoir sur les sujets financiers ne se fait pas nécessairement. Les sujets d’argent tendent à être tabous en France : c’est mal vu, on évite d’en discuter en famille ou entre amis, quel que soit le milieu… Et c’est bien dommage !
Les enfants sont inévitablement les adultes de demain. Il semble donc important de les éduquer à la gestion budgétaire dès le plus jeune âge, pour qu’ils puissent jouir d’une sérénité financière plus tard. Est-ce un des objectifs de « Drôles de sous », le cahier de vacances des 7-10 ans que vous avez proposé récemment ?
Tout à fait ! Chez Goodvest, faire de l’éducation financière est l’une de nos priorités, donc on avait déjà édité plusieurs supports de formation pour les investisseurs néophytes, comme l’École de l’investisseur. S’adresser aux plus jeunes est un prolongement naturel de cette démarche, et contribue surtout à lever les tabous autour de l’argent. Or, le tabou est la première barrière sur le chemin de la connaissance.
On a donc eu l’idée (soufflée par nos clients !) de créer ce cahier de vacances à destination des 7-11 ans.
Pouvez-vous nous parler de la réalisation de ce cahier de vacances ?
La réalisation de Drôles de Sous s’est déroulée entièrement en interne. On s’est inspiré des formats de cahier de vacances classiques, mais aussi de certains magazines pour enfants qui comportent souvent des histoires, des anecdotes et des quiz… L’objectif n’était pas d’être trop scolaire : il fallait que les enfants passent un bon moment ! On en profite aussi pour aborder les questions environnementales. Quand on s’adresse aux 7-11 ans, c’est bien sûr trop tôt pour parler d’investissement responsable. Mais on peut déjà leur parler des petits gestes du quotidien, des bonnes questions à se poser avant d’effectuer un achat…
Est-ce que le secteur de l’assurance, du patrimoine,… ont un rôle, selon vous pour améliorer l’éducation financière des Français ?
En tout cas ils devraient ! Vous savez, pour nous, notre pire cauchemar serait d’avoir un jour un client qui nous dise “J’ai investi, mais je n’ai pas compris”. Avoir des clients bien informés, qui comprennent les enjeux et les modalités de leurs placements, c’est bénéfique pour eux mais aussi pour nous : plus ils en sauront, plus ils auront de chance de prendre les meilleures décisions pour eux et d’en être satisfaits.
Pour conclure, parlez-nous de Goodvest
Goodvest fait partie de ces nouvelles solutions d’investissement en ligne dont on parlait précédemment. Avec une différence notable : nous permettons aux particuliers d’investir dans la transition écologique. À travers sept thématiques “à la carte”, nos clients peuvent ainsi financer les forêts, l’accès à l’eau, les transports bas carbone, les énergies renouvelables… Notre méthodologie d’investissement est unique et scientifique, et garantit une exclusion des énergies fossiles. Un investissement Goodvest, c’est -27% d’émissions de CO2 et -49% d’impact sur la biodiversité par rapport à un investissement traditionnel !
Le tout, à travers des placements flexibles et accessibles, qui permettent aussi à nos clients de bénéficier d’avantages fiscaux : par exemple l’assurance vie, notre produit phare, ou encore le Plan d’épargne retraite qui permet d’obtenir de belles déductions fiscales.
*Extrait dernier magazine #8 Dessine-Moi L’assurance produit par Vovoxx Média et diffusé en Octobre 2024.