La France engage 5 millions pour la biodiversité mondiale

Dans un élan de préservation de la biodiversité, la France contribue 5 millions d’euros au GBFF, affirmant son rôle de leader dans la transformation de la finance environnementale.

Lors de la conférence des donateurs qui s’est déroulée en marge de la COP 16 sur la biodiversité à Cali, en Colombie, le 28 octobre 2024, la France, par la voix d’Agnès Pannier-Runacher, ministre de la Transition Écologique, de l’Energie, du Climat et de la Prévention des risques, a officialisé un don de 5 millions d’euros au Fonds du cadre mondial pour la biodiversité (GBFF). Ce geste souligne l’engagement continu de la France dans les efforts mondiaux pour le financement de la biodiversité et soutient le Cadre mondial de Kunming-Montréal, institué pour protéger les écosystèmes les plus fragiles.

Le GBFF, établi à la suite de la COP 15 de la Convention sur la biodiversité biologique en 2022 et hébergé par le Fonds pour l’environnement mondial (FEM), a pour objectif principal de fournir un soutien financier aux pays en développement. Cela leur permet de mettre en œuvre les stratégies de conservation découlant du Cadre de Kunming-Montréal. Ce fonds répond ainsi à une demande cruciale des nations en développement pour un mécanisme dédié et efficace de soutien financier.

La France engagée pour la biodiversité

« Nous avons plus que jamais besoin de trouver des financements nécessaires à la protection du vivant. La France joue un rôle essentiel dans la mobilisation de fonds pour la biodiversité au niveau mondial, en réunissant ses partenaires internationaux autour d’objectifs ambitieux, et en s’engageant fermement contre l’effondrement de celle-ci. Après l’accord historique de Kunming Montréal il y a deux ans, la contribution de la France annoncée en cette COP16 au GBFF continue de faire d’elle un pays moteur de ces enjeux. » affirme Agnès Pannier-Runacher, à la COP 16.

Une déclaration qui montre la détermination de la France à renforcer sa position de leader dans le financement international de la biodiversité. En 2023, l’Agence Française de Développement (AFD) a déjà alloué 1,1 milliard d’euros à des projets ayant un impact positif sur la biodiversité, surpassant ses objectifs initiaux. En outre, le pays a augmenté sa participation financière au Fonds pour l’environnement mondial, affirmant ainsi son engagement et sa volonté de jouer un rôle central dans les défis écologiques globaux, tout en soutenant des initiatives innovantes et transformantes pour l’avenir de notre planète.

Préservation de la biodiversité : défi et opportunité pour les assureurs

Si la biodiversité est un enjeu de société, elle est aussi un enjeu crucial pour les assureurs français, en raison de son impact indirect sur leurs activités économiques. Les services écosystémiques, essentiels à de nombreux secteurs, influencent directement la performance économique des entreprises assurées. La dégradation de ces services peut entraîner une diminution de la productivité, par exemple en agriculture avec le déclin des pollinisateurs, ce qui se traduit par des risques financiers pour les assureurs.

L’Autorité de contrôle prudentiel et de résolution (ACPR) identifie deux types principaux de risques associés à la biodiversité pour le secteur de l’assurance : les risques physiques, directement liés à la détérioration des services naturels, et les risques de transition, liés aux adaptations réglementaires et économiques nécessaires pour atténuer cette perte. Les assureurs doivent donc intégrer la gestion de ces risques dans leurs stratégies pour protéger leur rentabilité et leurs investissements.

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