Une enquête de Yomoni éclaire un paradoxe bien français : bien que la plupart montre un intérêt pour la finance, le manque de confiance et de compétences restent un frein pour une véritable transformation de la gestion financière personnelle.
Une récente enquête menée par Yomoni révèle un intérêt marqué mais contrasté des français pour les questions financières. Menée auprès de 3 658 français, cette étude démontre que si 79 % des participants expriment un vif intérêt pour la finance, seuls 7 % se considèrent comme excellents dans la gestion de leurs finances personnelles.
L’auto-évaluation des compétences financières des français suggère un besoin réel de formation et de soutien dans ce domaine. Plus de la moitié des sondés (58 %) se perçoivent comme ayant un niveau moyen tandis que 35 % admettent un niveau très mauvais. Ces chiffres semblent souligner une crise de confiance plutôt qu’un désintérêt pour les sujets financiers, comme le souligne Tom Demaison, Directeur de la communication de Yomoni : « Encore un paradoxe bien français ! Alors que le sujet des finances personnelles intéresse fortement près de 80 % des interrogés, ces derniers ne se sentent pas légitimes pour creuser le sujet. »
L’attrait pour les finances n’est pas superficiel, car il repose sur des motivations substantielles telles que le désir de constituer un patrimoine à léguer (57 %), de préparer la retraite (55 %), de faire fructifier l’épargne (52 %), et même de devenir riche (51 %). Cependant, pour ceux qui sont réfractaires à ces sujets, les principales barrières sont le manque de compétences et de connaissances (61 %), le sentiment de ne pas être assez intelligent pour comprendre les mécanismes financiers (59 %), et un manque de temps (53 %).
Face à ces défis, plus de la moitié des interrogés (59 %) souhaitent être accompagnés pour améliorer leur compréhension des finances. Yomoni répond à ce besoin par une approche pédagogique accessible, via son compte TikTok et Instagram “ThePopMoney”, qui a déjà attiré une communauté de plus de 50 000 abonnés en quelques mois.
Pour Tom Demaison, le sujet social et sociétal : « Les français ne nous disent pas “je ne m’y intéresse pas faute de moyens” mais “je ne m’y intéresse pas car je ne me sens pas assez intelligent”. C’est dramatique et cela doit faire réagir les pouvoirs publics. » L’enjeu est de taille, puisqu’il s’agit de transformer une curiosité pour les finances en une véritable compétence et confiance en la gestion de l’épargne personnelle.