Mutualité Française : les JO, moteur de santé publique

Selon une étude publiée par Odoxa pour l’Observatoire de la Mutualité Française, les JO de Paris 2024 pourraient transformer la pratique sportive en France, avec un impact significatif sur la santé publique.

L’« effet JO » sur l’activité sportive des Français se confirme. C’est la conclusion principale d’une enquête récemment réalisée par Odoxa pour la Mutualité Française auprès de 3015 citoyens français et de 203 médecins.

L’impact positif de l’exercice physique sur la santé est incontestable et largement reconnu par les sondés. En effet, 92 % des Français et 98 % des médecins reconnaissent l’importance du sport pour la santé, tandis que 87 % des Français et 92 % des médecins le considèrent comme « aussi efficace qu’un traitement médicamenteux ».

De fait, 90 % des Français pratiquant régulièrement du sport se disent en bonne santé, soit 24 points supérieurs à ceux qui n’en font pas. La motivation principale pour s’adonner au sport est « de rester en bonne santé » pour 71 % des participants.

L’enquête démontre un enthousiasme notable pour le sport, stimulé par les JO de Paris 2024. Selon les résultats, 25 % des sondés et plus de 4 jeunes 10 comptent augmenter leur activité sportive grâce à l’événement.

Par ailleurs, 17 % des Français affirment que les Jeux Olympiques les ont incités à s’essayer ou à intensifier leur pratique d’un sport qu’ils ont suivi lors de l’événement.

Cette tendance est encore plus marquée en Île-de-France et en PACA, régions hôtes des jeux, où un tiers des habitants se disent motivés à faire davantage de sport. On observe également un engouement en Bretagne, en Pays de la Loire et dans le Centre Val de Loire, où respectivement 29 %, 25 % et 25 % des habitants déclarent être encouragés à pratiquer plus de sport grâce aux JO.

La répartition de la pratique sportive varie néanmoins significativement avec l’âge, le milieu social et les revenus. Les jeunes et les catégories socioprofessionnelles supérieures sont les plus actifs, tandis que les foyers les plus modestes et les personnes âgées de plus de 50 ans montrent des taux d’activité physique inférieurs.

Les Jeux Olympiques de Paris 2024 sont ainsi perçus non seulement comme un catalyseur d’activité physique accrue mais aussi comme un vecteur de bien-être et de santé publique.

Article écrit selon CP.

Vous souhaitez être contacté par notre rédaction ?

    Vous souhaitez être contacté par notre service commercial ?