Récemment s’est tenu pour la deuxième année consécutive, le nouveau rendez-vous crée en 2023, les « Talents de l’Assurance ».
Pour l’occasion, nous avons interviewé Alexandre Morillon, qui est au palmarès des talents de l’Assurance 2024 – Directeur général délégué de Wakam.
Comment être vous entré dans le secteur de l’Assurance ? Depuis combien de temps y êtes-vous ? Avez-vous exercé plusieurs métiers ?
J’ai découvert le monde de l’assurance en tout début de carrière et ne l’ai ensuite jamais quitté. J’ai commencé en alternance dans une compagnie d’assurance. En 25 ans de carrière, il me semble avoir exercé quasiment tous les métiers : Marketing, Communication, Distribution, Organisation, Sinistres, Risques, Conformité…puis Directeur effectif de 3 compagnies d’assurances. J’ai eu la chance de voir toutes les formes de relation client : Réseau debout, Agents généraux, Courtage, Vente à distance, Digital et Bancassurance. Après m’être investi au sein de deux grands groupes, j’ai récemment choisi de vivre une aventure de développement international au sein de Wakam, une entreprise à taille humaine et unique dans son secteur !
C’est quoi le talent pour vous ?
Être un talent, c’est un don qui se travaille ! Une notion tellement ambiguë et protéiforme que des processus RH tentent de normer… Au-delà des compétences techniques, le talent est à la fois une contribution qui permet de performer, une intelligence relationnelle, une capacité d’innovation, et une personnalité qui se démarque dans un collectif…
Qu’est-ce qui vous plait le plus dans ce secteur ?
L’assurance est un secteur qui s’adapte sans cesse aux évolutions sociétales, qui a un véritable impact sur la résolution d’évènement et parmi les plus durs rencontrés dans une vie. L’assurance c’est aussi une histoire de confiance, sans oublier la proximité humaine de la souscription du risque jusqu’aux gestionnaires qui gèrent l’indemnisation. Je pense que la Société à Mission redonne ses lettres de noblesse au secteur !
Qu’est-ce qui vous déplait le plus dans ce secteur ?
Une expérience client ratée, une mauvaise compréhension des garanties, une complexité pour indemniser, des process techniques, autant de raisons qui laissent à penser parfois que le secteur de l’assurance est décalé !
Le secteur de l’assurance manque d’attractivité, que diriez-vous à des jeunes pour les convaincre de rejoindre ce secteur ?
Je dirais aux millennials que l’assurance a besoin d’eux pour se transformer et se projeter vers l’avenir et qu’eux y trouveront un challenge et une opportunité de découvrir toute une palette de métiers très variés. Aujourd’hui l’assurance c’est aussi répondre à de nouveaux risques, de nouveaux modes de consommation avec l’assurance à l’usage par exemple et donc de nouveaux défis intellectuels comme apprendre à tarifer autrement et enfin une volonté sociale comme cela peut être le cas chez Wakam qui accompagne les plus fragiles, bref, autant de défis pour renouveler notre promesse et attirer les jeunes talents.