L’assurtech Life5 créé en 2021, vient de dévoiler les résultats d’une étude, réalisée par Yougov France, qui interroge les Français sur leur protection face au risque de décès et leur anticipation financière.
Des Français en manque de protection face au risque décès
Face au risque de décès, 2 français sur 3 ne sont pas protégés ! C’est ce qui ressort de cette étude réalisée sur un échantillon de 1020 personnes représentatives de la population nationale française âgée de 18 ans et plus.
En effet, le rapport de Life5 dévoile que 8% des Français interrogés ne savent pas dire s’ils bénéficient d’une protection tandis que seulement 34% sont protégés par une assurance décès. Parmi ces derniers, 10% sont couverts par leur employeur et 24% le sont via une souscription individuelle, sans écart réel entre les catégories socioprofessionnelles :
- 23% de CSP+ ;
- 24% pour les CSP- ;
- 26% pour les personnes inactives.
Ce chiffre est relativement équilibré à travers les âges et les catégories socioprofessionnelles. En effet, bien que l’on pourrait penser que les personnes âgées de 55 ans et plus sont davantage enclines à souscrire à une assurance décès, c’est le cas pour seulement 30% d’entre elles. Pour les retraités interrogés, c’est le même constat avec un tiers de souscripteurs uniquement.
Enfin, contrairement aux idées reçues, l’employeur ne protège que dans de rares cas (10% des répondants de l’étude Life5) et la responsabilité reste sur l’individu.
Des raisons de souscription qui diffèrent selon les âges
Pour 61% des Français ayant répondu à l’enquête de l’AssurTech Life5, le financement des frais d’obsèques est une de leur motivation principale pour souscrire à une assurance décès. C’est aussi la raison première pour la majorité des retraités interrogés (57%).
En parallèle, 43% des Français interrogés s’intéressent à l’assurance décès afin que leurs proches puissent bénéficier d’une aide financière au moment du décès. Un chiffre qui semble naturel si nous prenons en compte que pour plus de 55% d’entre eux, le coût d’un décès est estimé entre 3 000 et 6 000 €. À noter cependant que 18% des Français interrogés ignorent le coût d’un décès qui s’élève en moyenne à 3 500 euros.
D’autres raisons se profilent pour les plus jeunes. En effet, pour 25% des 25-34 ans, souscrire à une assurance décès permet de profiter d’une fiscalité plus avantageuse. Le capital décès étant exonéré des droits de succession et d’impôts sur le revenu. Alors que pour 40% des 35-44 ans et 41% des interrogés avec enfants, l’assurance décès assure un avenir financier à leurs proches, dans le cadre du financement des études ou d’un projet immobilier.
L’incertitude quant au patrimoine financier légué
34% des interrogés estiment que, s’ils étaient amenés à disparaître et à léguer leur patrimoine financier à leurs proches, ces derniers disposeraient de moins d’un an pour subvenir à leurs besoins sans la nécessité de travailler. Alors que pour 29% des CSP+, leurs proches pourraient vivre entre 1 et 3 ans sans travailler, ce chiffre baisse à 16% chez les CSP-.
On remarque qu’il est plus complexe pour les inactifs ou les retraités d’estimer le niveau de vie de leurs proches s’ils devaient disparaitre puisque pour 42% des inactifs et 41% des retraités, ils ne savent pas combien de temps leur famille pourrait vivre sans travailler une fois leur patrimoine légué.
« La classe sociale ne constitue pas un critère de différenciation dans la décision d’être couvert par une assurance décès. » relève Grégor Cayla, country manager/directeur France de Life5 (ex-Getlife) à l’origine de l’innovation assurance décès 2.0
En revanche, l’étude relève que les raisons de souscrire une assurance décès varient en fonction de l’âge. Ainsi, les trentenaires et les quarantenaires, davantage susceptibles d’avoir des enfants, sont plus intéressés par l’assurance décès pour assurer un avenir financier à leurs proches. Quant aux 55 ans et plus, et aux retraités, leur raison première de souscription reste le financement de leurs frais d’obsèques.