Pandémie, mouvements sociaux, réforme des retraites, inflation, détresse psychologique, perte d’intérêt pour la valeur Travail,… les collaborateurs ont de moins en moins envie de subir une situation professionnelle qui ne leur convient pas, et souhaitent davantage faire passer leur bien-être et leur intérêt avant celui de leur entreprise.
En fin d’année 2022, certains comptes TikTok ont ouvert la parole concernant le quiet quitting en provenance du Royaume-Uni. Ensuite nous avons eu droit au conscious quitting.
Aujourd’hui, une autre tendance forte voit le jour dans les entreprises : le « loud quitting » une démission « bruyante » ou le collaborateur s’exprime en interne, en externe pour obliger l’employeur à agir. Désormais, l’heure est à la transparence la plus totale…
Une méthode pour se faire entendre et obtenir ce que l’on veut au travail Cette tendance est une manière un peu théâtrale d’exiger quelque chose auprès de sa hiérarchie. De meilleures conditions, un salaire plus élevé, une place de parking plus près de l’entrée ou un bureau avec vue…
Avec le loud quitting, le collaborateur assume totalement le fait d’être désimpliqué. Il ne répond alors plus aux sollicitations, il n’aide pas ses collègues, pire encore, il communique sur tout ce qui ne lui convient pas. Un comportement qu’il voit souvent comme un moyen d’obtenir gain de cause.
D’après le magazine Fortune, le loud quitting peut s’avérer très dangereux pour l’entreprise, car l’employé s’oppose à ses responsables et prend des actions qui peuvent directement nuire à l’entreprise, comme le détaille le magazine.
Selon le dernier rapport mondial sur l’état du travail en 2023 émis par Gallup, 18% des employés, soit un employé sur cinq dans le monde avoue être activement désengagés dans son travail. “Ils ne sont pas juste pas heureux dans leur travail, ils veulent aussi exprimer leur mécontentement et chaque jour, ces travailleurs compromettent potentiellement le travail de leurs collègues”, note le rapport.
L’édition 2023 de l’étude annuelle State of the Global Workplace de Gallup révèle que les collaborateurs français figurent parmi les moins engagés en Europe, avec seulement 7 % engagés au travail.
«Si je n’ai pas une augmentation, je démissionne»
Comme le souligne Gallup, cette tendance est très néfaste pour les sociétés concernées. En effet, le mécontentement de ces collaborateur peut rejaillir négativement sur leurs collègues et leur saper le moral.
De même, leurs publications en ligne peuvent démotiver certaines candidatures extérieures, ce qui peut s’avérer très délicat à moyen et long terme.
Et pour le secteur de l’assurance ? Qu’en est-il exactement ? Cette tendance touchera t-elle les organismes du secteur de l’assurance ? Noue en parlerons bientôt.
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