Allianz partenaire olympique mondial, Aviva et Generali sur le Vendée Globe, la GMF essentiellement impliquée dans le rugby ou la MAIF aux côtés de l’UNSS et de la FFA… Les assurances et le sport : c’est une histoire qui perdure !
Le sponsoring sportif : une double stratégie
Le sport est un l’un des principaux domaines qui fédère le plus de monde et c’est une raison évidente pour laquelle les assurances n’hésitent pas à y associer leur image. Ainsi, elles sont nombreuses à proposer du sponsoring sportif : un partenariat rentable pour les deux parties. Car, si les fédérations et les clubs bénéficient d’une aide financière conséquente, les assureurs partenaires améliorent leur notoriété et leur visibilité.
La stratégie de l’image
Si les assurances sont de plus en plus nombreuses à faire du sponsoring sportif, c’est qu’il s’agit d’un domaine auquel à différentes valeurs, telles que le dépassement de soi et le respect de la diversité. Ces notions très positives véhiculées par le sport permettent aux assurances partenaires de bénéficier d’une meilleure image lorsqu’elles associent leurs noms à divers types de disciplines.
En témoignent d’ailleurs l’Allianz Riviera de Nice ou le Groupama Stadium de Lyon, pour ne citer qu’eux parmi les nombreux stades portant le nom de grandes enseignes d’assurances. Cette pratique, appelée le naming, est une stratégie efficace et pertinente qui incite de nombreux acteurs du secteur de l’assurance, mais également de la finance, à se mettre au sponsoring sportif partout dans le monde.
La stratégie du mieux-vivre
Mais le sponsoring sportif dans l’assurance ne se limite pas seulement à l’enjeu de notoriété. En effet, en établissant un partenariat avec les amateurs et professionnels du sport, les assureurs veulent également inciter les gens à une pratique du sport sur le long terme et donc agir pour leur bien-être.
Conscients que de plus en plus d’individus sont sédentaires et que ce problème est souvent associé à de mauvaises habitudes alimentaires nuisant à la santé, le monde de l’assurance veut contribuer à l’augmentation de l’espérance de vie en plébiscitant le sport, tout en véhiculant les valeurs positives de sa pratique.
C’est d’ailleurs ainsi que Christophe Bourret, Président du Groupe Matmut, présente « Le sport très collectif » : « À la Matmut, nous sommes convaincus que le sport est un outil formidable pour rassembler et mobiliser. À titre individuel, c’est aussi le moyen de se maintenir en bonne santé et de s’épanouir. C’est la raison pour laquelle avec Le Sport TRÈS Collectif, nous souhaitons que le sport puisse être un outil au service du mieux vivre ensemble. »
Allianz et le sport : « un outil pour profiter pleinement de la vie »
C’est ainsi que Marie-Doha Besancenot, alors directrice RSE, Marque et Communication d’Allianz France, présentait la nouvelle campagne monde de la marque : « elle est axée sur le sport et l’assurance comme moyen d’accéder à des plaisirs, une forme de liberté supplémentaire ici représentée par la natation et l’univers aquatique avec le slogan “Get ready for the best”, traduit par “Prêt pour demain”. Une campagne très optimiste qui présente l’assurance comme un outil pour profiter pleinement de la vie. C’est la philosophie du groupe dans laquelle infuse l’idée de l’accompagnement et de l’anticipation. »
Et Allianz France n’en est pas à sa première communication en ce sens ! Depuis 2021, la marque réunit toujours ses abonnés sur Twitter et Instagram dans « Le vestiaire Allianz » qui leur donne accès aux coulisses de la TeamAllianz, du tournoi Mon Petit Gazon, de l’Allianz Riviera ou l’OCG Nice, le CA Brive ou le club de Montpellier Handball…
Aujourd’hui, à moins de 500 jours des jeux Olympiques de 2024 à Paris, la marque a dévoilé sa nouvelle campagne de marque « On a tous besoin de quelqu’un sur qui s’appuyer ».
« C’est à la fois une responsabilité et une opportunité de pouvoir être partenaire au moment où les JO se déroulent chez nous. Mais nous avons déjà été partenaire du CNOSF (Comité national olympique et sportif français) entre 2012 et 2016, c’est un univers que nous connaissons puisque nous étions l’assureur officiel de l’équipe de France. En 2016, nous avions d’ailleurs déployé une campagne, “Derrière chaque athlète, il y a toute une équipe”, qui nous tenait à cœur et dont on retrouve les échos dans « On a tous besoin de quelqu’un sur qui s’appuyer ». La philosophie était de dire qu’en tant qu’assureur, nous assurons toutes les équipes, kinés, techniques, toutes celles qui entourent les champions. » précisait Marie-Doha Besancenot.
La Maif : sur tous les terrains…de sport !
Au-delà de son appel à la solidarité qui a fait écho en 2020 avec « Sept athlètes à soutenir », la Maif multiplie les partenariats sportifs depuis de nombreuses années :
- Partenaires de l’UNSS depuis 1991, avec un soutien tout particulier dans le programme Jeunes officiels ;
- Investit auprès de la Fédération française d’athlétisme (FFA) via le Pass Athlé et le le MAIF Ekiden ;
- Avec les équipes de France d’aviron pour le développement de l’aviron en salle ;
- Mais également, la fédération française de Triathlon, de Volley, de basket et de sports universitaires…
« Le sport a besoin de partenaires privés pour se développer et poursuivre ses missions au sein de la société. Cependant, nous ne voulons pas que notre action se résume à l’inscription du logo MAIF sur le maillot des fédérations dont nous sommes partenaires. La MAIF assure de longue date les associations, les clubs et les fédérations. À leurs côtés, elle encourage et facilite une pratique sportive responsable, c’est-à-dire source de lien social, d’engagement et de confiance en soi, et aussi plus respectueuse de l’environnement. « précise Yves Pellicier, président de la MAIF.
Et lorsqu’on constate que la MAIF arrive deuxième dans le Top 5 des assurances préférées des Français, on peut en conclure que cet engagement multisport s’avère payant aux yeux des assurés !
Du partenariat sportif à l’engagement RSE
« Lorsque l’on relie cause sociétale et sport, ça fonctionne toujours, et avec un volet RSE supplémentaire, les résultats sont spectaculaires. » explique Marie-Doha Besancenot.
Il est vrai que les messages d’inclusion, d’insertion et de santé portés par le sport peuvent très facilement s’associer à la cause environnementale : « Cette année, nous avons signé avec Sport dans la ville, également partenaire des JO de paris 2024 et présente dans tous les territoires, avec une approche locale et long termiste. Nous avons financé des terrains de sport dans le 93 notamment, infrastructures qui perdureront bien après les JO de Paris.
Avec le stade niçois en rugby, nous avons créé/financée une journée entière d’immersion dédiée aux publics défavorisés, “Rugby, coeur de cité”, pour les encourager à s’initier à ce sport. Même chose, le 21 juin prochain avec l’OGC Nice. Ce sont des partenariats pensés en termes de sponsoring, mais finalement déployés sous l’angle inclusion et impact social. Je suis convaincue que l’on parvient à toucher les publics lorsque l’on atteint cette cohérence d’un point de vue marque entre les engagements sport/image et sociétaux. » ajoute-t-elle.
La MAIF, de son côté, présente l’Ekiden de Paris comme « l’un des premiers événements zéro déchet français » et c’est en ce sens qu’elle a inclus cette course dans le mouvement Sport Planète qu’elle fédère. La marque a également lancé les appels à projets du Prix MAIF Sport Planète, une émission et des évènements tels que les éco-game qui auront lieu à Paris du 5 au 11 juin prochain.
« C’est en additionnant chacune de nos actions, que nous rallierons toujours plus d’éco-sportifs. » précise son président.