Entre 2021 et 2022, le coût moyen d’une panne mécanique a augmenté de 6,2 %, selon le baromètre d’analyse du marché du véhicule d’occasion produit mensuellement par Opteven, groupe lyonnais de services et d’assurance expert. Une augmentation qui a un impact sur le porte-monnaie des particuliers, et aussi des assurances.
La couverture panne mécanique constitue une garantie optionnelle proposée par les contrats d’assurance, pouvant couvrir toutes les pannes des véhicules terrestres. Elle s’avère particulièrement pertinente lors de l’achat d’un véhicule d’occasion, les véhicules neufs étant couverts par la garantie légale de conformité et par la garantie constructeur. Sans garantie, une panne peut générer des milliers d’euros de dépenses. Et les pannes peuvent s’enchaîner, le véhicule devenant alors un gouffre financier.
Une garantie indispensable pour deux tiers des conducteurs
Les modalités de couverture varient fortement selon les contrats. Certaines assurances prennent en charge le turbocompresseur, les éléments électriques, de plus en plus nombreux sur les véhicules ou encore le système de climatisation.
Les offres évoluent avec l’augmentation, encore timide, des véhicules électriques ou hybrides, qui subissent des pannes spécifiques. Ainsi, en janvier 2023, sur les 500 000 véhicules d’occasion vendus, près de 5 500, soit 1,15 %, étaient des véhicules électriques.
Selon une étude menée par le GIPA, leader des études sur l’après-vente automobile, pour la Fédération des Garanties et Assurances Affinitaires en 2016, deux tiers des conducteurs considèrent qu’une garantie panne mécanique est indispensable lors de l’achat d’un véhicule d’occasion. Avec l’augmentation du coût des pannes mécaniques, les automobilistes pourraient jouer la carte de la prudence et souscrire plus de garanties.
AssuranceTV pour mieux comprendre le marché
Quel est le potentiel du marché de l’assurance de la panne mécanique, qui pourrait permettre d’assurer 40 millions de véhicules ? AssuranceTV consacre un plateau à ce sujet, avec Odette Dantas, directrice générale adjointe de GIPA France, Alexandre Coyas, directeur général de Willis Towers Watson NSA et Arnaud Hozatte, directeur du développement du pôle affinitaire Mutuaide. Une belle opportunité de mieux comprendre ce marché.