À l’occasion du cinquième anniversaire de son congé de parentalité de 10 semaines pour le second parent, Abeille Assurances a interrogé, avec Odoxa, les Français sur leur perception de la parentalité notamment dans l’entreprise.
Les résultats montrent que si le regard sur la parentalité évolue, les comportements doivent encore évoluer pour un meilleur partage au sein des couples entre les deux parents.
84 % des femmes de moins de 50 ans et ayant des enfants estiment que c’est majoritairement elles et non leur conjoint(e) qui s’occupent le plus de leurs enfants, que ce soit pour la préparation des repas, l’achat des vêtements, le suivi scolaire ou les rendez-vous médicaux. Parallèlement, 47 % des hommes de moins de 50 ans ayant un enfant estiment s’occuper de leurs enfants autant que leur conjoint(e), alors que 16 % des femmes seulement le déclarent. La charge mentale continue notamment de peser majoritairement sur les femmes.
En France, le congé paternité, d’une durée de 5 semaines depuis juillet 2021, est assez largement connu : 86 % des Français savent qu’il existe. Ce dernier est aujourd’hui clairement entré dans les mœurs : 39 % des parents en ont déjà pris au moins un et ce chiffre grimpe même à 59 % auprès des jeunes parents âgés de moins de 50 ans.
Les Français plébiscitent le développement du congé pour le second parent. En effet, 88 % déclarent que l’allongement du congé paternité serait quelque chose de positif pour les enfants, 83 % pour l’égalité homme-femme en général.
Pour tous les Français, parents ou non, jeunes et moins jeunes, le congé pour le second parent gagnerait à être rallongé ! Ils considèrent que ce serait quelque chose de positif pour les enfants (88 %), pour les pères (86 %), pour les femmes et les mères en leur permettant de davantage se réaliser dans leur travail (82 %), mais aussi plus globalement pour « l’égalité femmes-hommes en général » (83 %).
Favoriser l’égalité professionnelle femmes/hommes
Au-delà des bénéfices d’un allongement du congé paternité ou second parent pour l’équilibre de la vie personnelle, les Français sont persuadés que les entreprises qui s’engagent dans cette voie peuvent elles aussi tirer un grand bénéfice de leur démarche. En effet, le fait qu’une entreprise mette en œuvre des actions pour favoriser l’égalité femme-homme, notamment par la mise en place d’un congé parentalité pour le second parent a un impact à la fois sur sa marque employeur et son attractivité, et sur son attrait tant pour les fournisseurs que pour les clients.
Ainsi 79 % des Français déclarent qu’ils auraient davantage envie de travailler dans une telle entreprise, 74 % qu’ils auraient davantage envie de travailler avec elle en tant que fournisseur et 72 % en tant que client. De plus, les Français adhèrent à toutes mesures favorables à l’égalité femme/homme au travail et, pour eux, les entreprises ont leur rôle à jouer pour développer à l’avenir le congé second parent.
Plus de 8 Français sur 10 pensent qu’il faut « inciter les pères à prendre des jours d’enfant malade » et qu’il faut « favoriser l’accès au temps partiel pour les collaborateurs hommes » (83 %).
Également, 73 % estiment qu’il faut aider financièrement les entreprises qui favorisent ces congés auprès de leurs salariés ainsi qu’aux personnes qui prennent ces congés en leur accordant davantage d’aides financières (70 %) et même, qu’il faut « imposer aux entreprises d’en faire la promotion auprès de leurs salariés » (71 %).
Enfin, 69 % pensent qu’il faut encore élargir l’accès à ce congé parental en le facilitant pour les couples LGBTQ, qui pour l’instant sont peu ou pas concernés par ces dispositifs légaux.
Congé de paternité et congé de parentalité
Après la naissance de l’enfant, le père salarié ainsi que, le cas échéant, le conjoint ou concubin salarié de la mère ou la personne salariée liée à elle par un Pacs peut bénéficier d’un congé de paternité et d’accueil de l’enfant de 25 jours calendaires (depuis le 1er juillet 2021) ou de 32 jours calendaires en cas de naissances multiples.
Ce congé se compose de deux périodes : une première période de quatre jours consécutifs, qui fait immédiatement suite au congé de naissance, durant laquelle le salarié doit, sauf exception, interrompre son activité ; une seconde période de 21 jours, ou 28 jours en cas de naissances multiples, qui peut être fractionnée en deux périodes d’une durée minimale de 5 jours.
Pendant le congé de paternité et d’accueil de l’enfant, l’employeur n’a pas l’obligation de maintenir le salaire, mais le salarié peut bénéficier, pour chaque jour de congé pris dans le cadre fixé par la loi, d’indemnités journalières versées par la Sécurité Sociale au titre de l’assurance maternité.
Pour aller plus loin, certaines entreprises ont décidé de proposer un congé « deuxième parent » allongé ; c’est le cas d’Abeille Assurances qui a lancé, en novembre 2017, un congé de parentalité de 10 semaines. Le second parent, collaborateur ou collaboratrice Abeille Assurances quels que soient son genre ou son sexe, bénéficiera ainsi pendant cette période des mêmes droits qu’en situation de travail effectif en termes de rémunération, congés, RTT, ancienneté et protection sociale.
« Si le regard sur la parentalité change, dans les faits beaucoup de travail reste à faire pour que les femmes ne soient pas les seules dépositrices de l’éducation des enfants. En tant qu’assureur et employeur, nous avons donc un rôle sociétal fondamental à jouer pour accompagner les changements au sein de la société et promouvoir plus d’égalité entre les femmes et les hommes, notamment au travail » souligne Jean-François Ode, directeur des ressources humaines d’Abeille Assurances. « S’il reste encore du chemin à parcourir, nous sommes ravis d’observer que de nombreuses entreprises se sont emparées du sujet de l’égalité femme/homme au travail en suivant par exemple notre initiative de congés pour le second parent depuis fin 2017. Poursuivons collectivement nos efforts ! »
Selon communiqué de presse