À l’occasion de la publication de son rapport annuel pour 2021, l’Autorité des marchés financiers (AMF) fait le point sur l’avancement de son plan stratégique #Supervision2022.
Le bilan qu’a dressé l’AMF le 18 mai dernier, prend fin dans un contexte économique touché par les conséquences du conflit en Ukraine. Il souligne aussi les défis majeurs pour la supervision et la régulation des marchés financiers en France et en Europe.
Une année active pour les sociétés cotées
En matière d’introductions en bourse, 2021 a été une année active. On peut compter 45 opérations, soit une augmentation du nombre des sociétés cotées sur Euronext ou Euronext Growth.
L’autorité relève également la montée en puissance de l’actionnariat individuel : les particuliers actifs sur les fonds cotés en Bourse sont plus nombreux.
Sur la partie répressive, 34 personnes ont reçu des sanctions de la part du régulateur, pour un montant total de plus de 61 millions d’euros. C’est plus du double du montant de 2020.
Parallèlement, l’Autorité a continué à mener des actions d’information d’éducation financière, de prévention, d’éducation financière et d’alerte à travers des contenus pédagogiques et une campagne de prévention des arnaques lancée en décembre 2021. Elle également dû faire face à la préparation des professionnels en vue de la mise en œuvre du règlement Taxinomie.
De nouveaux challenges
Si le rythme du premier semestre 2022 est moins soutenu que celui de l’an passé, le régulateur compte pour les prochains mois : « mobiliser au mieux l’épargne des Français vers le financement des fonds propres des entreprises « , selon le rapport.
D’autres défis sont prévus parmi lesquels la gestion d’actifs, encore très morcelée dans l’Union. Autre challenge enfin : la finance durable. L’objectif est de « rendre opérationnelle une finance durable efficace et utile pour le financement de la transition, sur une base pertinente mais sans excès de complexité ».