The Fintech Times, accompagné du directeur général de l’entreprise britannique de qualité des données et de vérification d’identité Melissa, explique en quoi la vérification faciale est la technologie biométrique pour les services financiers en 2022.
La technologie biométrique est disponible depuis un certain nombre d’années, mais plusieurs organisations de services financiers n’ont commencé à la prendre au sérieux que récemment.
La nécessité de l’intégration des clients à distance et l’évolution de la technologie dans ce domaine ont fait de la biométrie une option de vérification d’identité essentielle pour les institutions financières. Elle devient de plus en plus importante, car la croissance de l’engagement numérique a aussi entraîné une augmentation de la fraude.
Une sécurité et une expérience client améliorées grâce à la biométrie
La technologie biométrique, qui identifie les caractéristiques physiques d’une personne, telles que ses empreintes digitales ou son comportement, ouvre la voie à la vérification de l’individu à l’ère numérique.
En théorie, ces identifiants uniques ne peuvent pas être copiés, ce qui évite d’avoir à répondre à des questions de sécurité chronophages ou à des mots de passe souvent oubliés.
De ce fait, l’adoption de la technologie biométrique contribue à offrir une expérience client positive en permettant aux personnes d’éviter les frustrations auxquelles elles sont généralement confrontées lorsqu’elles se servent de méthodes traditionnelles moins sécurisées.
Mais en quoi la vérification faciale est-elle l’outil biométrique de 2022 ?
La vérification faciale s’avère être aujourd’hui la principale forme de technologie biométrique. Cela fonctionne tout simplement avec les étapes suivantes :
- numérisation et transmission du document d’identité qui comprend une photo, comme un passeport ou un permis de conduire ;
- vérification de sa validité en temps réel par le biais d’une zone de lecture optique, machine-readable zone (MRZ), et d’une technologie de reconnaissance optique des caractères, optical character recognition (OCR) ;
- prise d’un selfie que le logiciel scrute à l’aide d’un algorithme intégré qui le compare à l’image initiale.
L’algorithme peut fournir une précision de correspondance exceptionnelle en distinguant instantanément les différences entre le selfie et l’image d’identité, y compris la position de la tête, la coiffure, les imperfections de la peau, les poils du visage, le maquillage et l’âge.
La reconnaissance faciale arrive à maturité, notamment avec l’ajout de contrôles de vivacité, ce qui en fait un incontournable dans le secteur de la biométrie. Ces contrôles empêchent l’usurpation d’identité en demandant à l’individu de cligner des yeux pour confirmer leur mouvement et prouver qu’il est réel.
Elle s’impose alors rapidement comme l’approche hors pair pour les clients potentiels et les titulaires de contrats existants pour passer en toute sécurité le processus de vérification, ce qui améliore le parcours utilisateur.
Les autres technologies posent des problèmes de sécurité
La technologie biométrique de vérification faciale ouvre la voie dans ce domaine, car elle résout des problèmes de sécurité en constante évolution.
En effet, utiliser la voix ou les empreintes digitales amène des vulnérabilités à l’usurpation d’identité, appelée aussi spoofing, les fraudeurs sachant comment faire pour effectuer ces cybercrimes. Les empreintes peuvent aussi être difficiles à lire avec précision en fonction des conditions climatiques et de l’état de l’écran.
La vérification faciale semble donc être l’un des outils de reconnaissance d’identité les plus efficaces, va-t-elle se développer et avoir un rôle majeur dans l’assurance ? Le suivi biométrique est déjà un sujet qui fait poser des questions.