Parmi les dégâts causés par la crise sanitaire, la chute des départs d’étudiants à l’étranger figure en bonne place. Si l’année 2020 n’avait pas été frappée par la pandémie, le seuil des 6 millions d’étudiants en mobilité internationale aurait été franchi. Au lieu de cela, les échanges étudiants ont chuté d’un quart, la crise, les confinements successifs et les restrictions aux frontières ayant bouleversé tous les projets. Les étudiants et leurs familles sont logiquement devenus nettement plus prudents aujourd’hui avant d’envisager un départ, la question de l’assurance, des coûts en matière de santé et des possibilités de rapatriement étant cruciale. Afin d’anticiper une reprise de la mobilité étudiante dans les meilleures conditions, les assureurs adaptent leurs offres à ces préoccupations : c’est notamment le cas du groupe April qui déploie son offre via sa filiale April International.
Une chute drastique de la mobilité étudiante en 2020
En août 2020, d’après le communiqué d’April International, 67% des étudiants désireux d’effectuer un séjour à l’étranger ont dû revoir leur projet à cause de la pandémie. Aux Etats-Unis et en Australie, les échanges ont chuté de façon spectaculaire, respectivement de 43% et de 63%. Outre les confinements et les restrictions aux frontières, l’incertitude de la situation, ses évolutions permanentes ainsi que la crainte de se retrouver bloqué sur place ont logiquement refroidi les enthousiasmes à l’idée de découvrir le monde.
Pour autant, la France reste aujourd’hui le sixième pays du monde en nombre de départs d’étudiants à l’étranger : cette donne a poussé les assureurs à redéployer leurs offres en anticipant une future reprise de la mobilité, tout en offrant des garanties visant à rassurer les étudiants et leurs parents, tenant compte de la pandémie.
L’importance cruciale de la couverture Santé à l’étranger
Même en dehors de tout contexte pandémique, April International souligne particulièrement l’importance de veiller à disposer d’une bonne assurance Santé en cas de départ à l’étranger. Tous les pays n’offrent pas la même couverture ni les mêmes tarifications, notamment les Etats-Unis où les coûts en matière de santé sont très élevés, y compris pour des situations pouvant paraître relativement banales en France, par exemple le traitement d’une appendicite. Un accident ou une urgence sont vite arrivés, l’étudiant se retrouvant alors pris au dépourvu, dépendant d’un système et d’un pays qu’il ne connaît pas.
C’est pourquoi il est impératif de souscrire en amont à une formule d’assurance Santé à l’étranger, sachant que de nombreuses universités ou grandes écoles demandent à leurs futurs étudiants internationaux des justificatifs de couverture en matière de responsabilité civile, d’assurance maladie et de rapatriement. Dans son communiqué, April International identifie au total sept couvertures essentielles en vue d’un départ à l’international :
- Assurance santé
- Assurance rapatriement
- Assurance bagages
- Assurance juridique
- Assurance annulation voyage
- Responsabilité civile à l’étranger
- Assurance automobile si besoin
Répondre aux préoccupations liées à la pandémie
Naturellement, la pandémie de Covid-19 a renforcé les préoccupations sanitaires et décuplé le besoin de disposer d’une couverture santé complète et efficace. D’autant que la situation actuelle voit l’épidémie reprendre à cause du variant Omicron en pleines fêtes de fin d’année, causant des restrictions aux frontières alors que nombre d’étudiants avaient prévu de rentrer en France pour passer les fêtes en famille.
Dans ce contexte, April International souligne l’émergence de préoccupations très ciblées en matière d’assurance santé : une couverture spécifique en cas de contractation de la Covid, un renforcement et une facilitation des conditions de rapatriement et la simplification des démarches de santé dans les pays d’accueil.
Le courtier confirme ainsi la mise en place d’une couverture Covid-19 afin de répondre à cette situation exceptionnelle, dans un contexte ou tout projet, tout voyage, tout investissement paraît plus que jamais incertain et susceptible d’être remis en cause, voire annulé au dernier moment. Cette couverture se traduit par davantage de flexibilité offerte aux étudiants en matière de souscription, résiliation ou suspension de contrat, et une facilitation des procédures de rapatriement.
Par ailleurs, un certain nombre de frais de santé à l’étranger, spécifiquement liés à la Covid-19 et pouvant coûter particulièrement cher selon les pays, sont désormais pris en charge : tests de dépistage PCR et antigéniques, tests sérologiques et vaccination notamment.
Vers plus de simplification et de digitalisation de l’offre
Isabelle Moins, Directrice générale d’APRIL International rapporte que “les demandes en matière d’assurance santé internationale ne sont plus exactement les mêmes qu’avant le début de la crise sanitaire. Si les parents restent les plus prudents et nos principaux interlocuteurs, les étudiants sont de plus en plus en demande de services simples et digitaux.”
Afin de s’adapter à cette évolution, April International fait valoir la simplicité de ses offres, notamment au moyen de la digitalisation :
- Accompagnement 24/24 et 7/7 des assurés, les équipes d’April International étant présentes à travers le monde
- Une offre de services 100% digitale via l’application Easy Claim. Celle-ci permet aux étudiants d’envoyer leurs demandes de remboursements pas simple photo depuis leur smartphone, ou en quelques clics.
- Easy Claim propose également un service de téléconsultation médicale gratuit et illimité : il est donc possible de parler à un médecin 24/24 et 7/7 dans la langue de son choix
- Mise en place d’un service de soutien psychologique disponible à tout moment
Au final, les bouleversements liés à la pandémie ne font qu’accélérer le vaste mouvement déjà en cours, dans le secteur de l’assurance comme ailleurs, vers la digitalisation des échanges et des procédures. « Notre objectif est simple, résume Isabelle Moins : faciliter les départs des étudiants et les accompagner dans leur projet grâce à une assurance santé qui leur corresponde, tout en répondant à l’attente de simplification et de digitalisation des services de santé en ligne. » A coup sûr, cette digitalisation croissante ne devrait pas se limiter à la clientèle étudiante.