Bryan Falchuk est le créateur du podcast, mais est exceptionnellement l’invité dans cet épisode. Il a écrit une série de livres nommée The Futur of Insurance. Le podcast porte ce nom et sa société est Insurance Evolution Partners.
Lien de la page web du podcast : Podcast – Bryan Falchuk on ESG – The Future of Insurance
Bryan débute en énonçant une partie de son parcours professionnel où il a fait face à la transformation numérique des acteurs de l’assurance et des nouveaux besoins des consommateurs. Dès lors, il désire accompagner les assureurs et notamment les insurtechs, jeunes pousses dont la plupart ne survivent pas après 18 ou 24 mois d’activité. Voici un résumé de ce dont il parle dans la suite du podcast.
ESG : un acronyme important selon Bryan Falchuk
L’un des éléments qui transforment tous les secteurs est l’acronyme ESG qui correspond aux critères environnementaux, sociaux et de gouvernance. Ils prennent en compte les activités d’une société qui peuvent avoir des effets sur la société ou l’environnement. Généralement, ils sont utilisés pour mesurer la durabilité et l’impact éthique d’un investissement dans une entreprise ou dans un secteur financier.
De plus en plus d’éléments sont notés, que ce soit par les clients ou par les professionnels. Chacun donne son avis et celui-ci compte dans le développement de chaque entreprise ou secteur d’activité. Bryan explique que parfois un changement peut être bénéfique pour un secteur, mais peut être malfaisant pour un autre. L’équilibre est alors plus difficile à atteindre.
Le monde entier fait face aujourd’hui aux problèmes sociaux ou de dérèglement climatique et par conséquent, le domaine assurantiel aussi. Bryan Falchuk met à disposition un rapport sur les critères ESG dans le milieu de l’assurance.
L’assurance confrontée à ces critères précis
Le concept est évidemment très lié à la notion de RSE, celle-ci étant au cœur de l’entreprise, dans son fonctionnement et sa performance sur le plan environnemental, social et écologique. Cette dernière se doit de la pratiquer pour avoir un impact positif sur son environnement, tout en étant viable économiquement.
Les 3 lettres en anglais sont CSR, pour Corporate Social Responsibility. Ils font aussi partie de l’ensemble des actions sociales telles que la charité ou la solidarité. Les collaborateurs des entreprises sont sensibles à ces actes et beaucoup désirent y participer. L’assurance compte un large effectif et chaque action apportée est importante.
Bryan précise que l’assurance ne peut pas éviter les catastrophes naturelles, mais peut agir sur des éléments contrôlables, ce qui contribue au bien-être de tous.
L’investissement et la sélection du risque comme outils de changement
L’assurance a un grand pouvoir économique, celui d’investir des sommes importantes du fait de ses provisions, entre autres. Le secteur a une responsabilité envers les types d’énergies dans lesquelles il investit, par exemple, dans les énergies renouvelables.
En outre, les acteurs du domaine peuvent accompagner des structures qui veulent aider des populations avec moins de moyens pour développer des solutions. Les assureurs sont guidés dans leurs investissements avec les Principles for Responsible Investing, appelés PRI, d’un groupe dédié soutenu par les Nations Unies.
De même, les compagnies d’assurance ont l’opportunité de sélectionner qui elles veulent protéger et donc de pouvoir participer à la prise de bonnes directions. Elles peuvent aussi pousser des acteurs à s’assurer pour tel ou tel type de risque plus éthique, leur rôle modifierait alors leur perception des choses.
Bryan conclut sur le fait que quelques personnes estiment de ne pas avoir besoin d’être protégés avant qu’il leur arrive réellement quelque chose. Les acteurs de l’assurance ont alors un rôle à jouer dans la prévention et la prise de conscience. Enfin, les PSI, correspondant aux Principles for Sustainable Insurance, sont aussi un groupe qui accompagne les compagnies dans l’assurance durable et bénéfique.