Déjà menée en 2016 et en 2018, cette nouvelle enquête, menée par ses équipes Protection Sociale et Conseil et placée sous l’égide du S2H INSTITUTE, structure de recherche et de réflexion du Groupe entre décembre 2020 et février 2021 auprès d’entreprises du SBF 120, démontre qu’avec la gestion de l’urgence sanitaire,la protection proposée par les entreprises n’a pas vacillée et que de nouveaux enjeux ont émergé pour les ressources humaines, notamment en matière d’organisation du travail.
La pandémie de la COVID-19 confirme le caractère indispensable des complémentaires santé dans les entreprises
La pandémie a mis en lumière l’importance majeure des complémentaires santé qui ont été
mobilisées sans relâche et ont mis en place des services additionnels (ex : téléconsultations), mais aussi des services extracontractuels comme des consultations de psychologie, dans un contexte de maintien des activités en confinement.
L’organisation du travail devenue un enjeu majeur pour les entreprises
La pandémie a bouleversé l’approche des entreprises en matière d’organisation du travail, devenue une composante à part entière de l’offre RH. Face aux fortes attentes des collaborateurs sur le sujet, notamment concernant la mise en place massive du télétravail, les directions des ressources humaines ont été très sollicitées pour la gestion des protocoles sanitaires et les dispositifs d’activité partielle. Ce bouleversement de l’organisation du travail soulève de nouveaux enjeux en matière de maintien du collectif et de management des collaborateurs à distance. Par ailleurs, si 85% des directions des ressources humaines déclarent avoir maintenu les actions qualité de vie au travail (QVT) prévues, Les directions ont également renforcé leurs actions en matière de qualité de vie du travail en réponse à la hausse des risques psychosociaux avec la mise en place d’actions de prévention du stress et des troubles musculo-squelettiques.
Une hausse de l’investissement socialement responsable
Si 39% des entreprises interrogées déclarent réaliser des opérations d’actionnariat salariés,
encouragées par la loi PACTE, 86% d’entre elles ont aussi développé des offres de fonds
partiellement ou totalement socialement responsables pour leurs salariés. Ce choix correspond à une conviction de plus en plus forte des entreprises et s’inscrit dans un contexte de marché de l’épargne collective proposant davantage de fonds labellisés ISR.
La volonté d’instaurer un socle de protection sociale minimum à l’international
La pandémie de la COVID-19 a fortement incité les entreprises à mettre en place un socle de protection sociale minimum, notamment concernant les couvertures décès et santé, domaine où les entreprises ont révélé un besoin de davantage de visibilité sur les offres proposées, notamment pour les entreprises ayant des filiales à l’étranger.
Pour Thierry Vachier, Directeur Général Protection Sociale et Conseil chez SIACI SAINT
HONORE, « ce troisième Observatoire révèle de nouveaux enjeux pour les directions des
ressources humaines, déjà mobilisées dans la gestion de l’urgence sanitaire. Les actions de
prévention, la montée en compétences et l’accompagnement des évolutions d’organisation sont autant de nouveaux défis à relever pour les entreprises en cette fin d’année 2021. »
Selon CP