Dans son film « C’est la vie ! » qui sort au cinéma le 28 juillet, Julien Rambaldi met en scène une comédie touchante sur le thème de la maternité. Après « Bienvenue à Marly-Gomont », il signe son deuxième film mettant en lumière les métiers de la santé. L’action se déroule sur une seule journée durant laquelle une sage-femme incarnée par Josiane Balasko doit coopérer, pour son dernier jour avant son départ à la retraite, avec un nouvel obstétricien arrogant joué par Nicolas Maury.
Tous deux accompagnent cinq femmes sur le point d’accoucher parmi lesquelles Léa Drucker, dans le rôle d’une femme d’affaires survoltée.
La MACSF partenaire d’un film sur le monde de la santé
« En accompagnant de manière humoristique les conditions d’accouchement de 5 femmes, Julien Rambaldi s’attache à montrer de manière drôle, mais toujours bienveillante, le fonctionnement d’un service d’obstétrique et notamment les rapports parfois tumultueux mais toujours confraternels entre une sage-femme et un obstétricien », commente Thierry Houselstein, directeur médical du groupe MACSF.
Avec « C’est la vie! », la MACSF, premier assureur des professionnels de santé, renouvelle son engagement pour un film mettant à l’honneur le monde de la santé, après un premier partenariat avec le long métrage « Première année » réalisé par un ancien médecin, Thomas Lilti, également auteur du drame « Hippocrate ».
Sage-femme, un métier encore mal connu
La MACSF profite aussi de ce partenariat pour mettre en avant la profession de sage-femme avec laquelle elle entretient des liens étroits en particulier avec le Collège national des sages-femmes (CNSF) et l’Association nationale des étudiants sages-femmes (ANESF). La mutuelle est d’ailleurs le principal assureur professionnel des sages-femmes : 83% sont couvertes en responsabilité professionnelle par la MACSF.
« C’est l’occasion de s’intéresser à cette profession médicale parfois mal connue du grand public dont le rôle est pourtant essentiel tout au long de la grossesse, lors de l’accouchement et en post partum », déclare Thierry Houselstein, directeur médical du groupe MACSF.
Josiane Balasko à la scène et Cécile Pachart à la vie
Afin de confronter la réalité du métier de sage-femme avec l’histoire du film, une interview croisée entre Josiane Balasko et Cécile Pachart, sage-femme et sociétaire MACSF, a été proposée et organisée par la MACSF et UGC. « Le métier de sage-femme est un très beau métier », souligne l’actrice Josiane Balasko. Et pourtant, il a peu inspiré les cinéastes jusqu’à présent.
« Merci pour ce film, parce que c’est vrai que le rôle de sage-femme sur grand écran est rarement joué et nous les sages-femmes, nous sentons souvent délaissées par rapport aux autres professions médicales », confie Cécile Pachart.
Le choix de la comédie permet au réalisateur de faire passer la dimension empathique du métier de sage-femme. « C’est vrai qu’il y a le côté médical mais il y a aussi le côté émotionnel qui est très important pour la construction d’une famille », insiste Cécile Pachart. Et « les pères ne sont pas absents dans le film, ajoute Josiane Balasko, c’est sa partie comédie d’aventure : il y a un père qui va traverser la France par tous les moyens pour arriver à temps à l’hôpital pour voir sa femme accoucher ! ».
Un métier sous tension
Malgré leur fonction essentielle, les sages-femmes sont en nombre insuffisant, en France, comme le reconnaît Cécile Pachart qui saisit l’occasion de cette interview croisée : « Oui il y a une pénurie de sages-femmes et des regroupements de maternité…ça devient un peu inhumain, on ne connaît plus assez nos patientes ». Mais ce n’est pas le propos de la comédie de Julien Rambaldi que la sociétaire MACSF trouve « rigolo et émouvant ». « Je le recommande à mes collègues et à mes patientes! » conclut-elle.
Découvrir l’interview croisée entre Josiane Balasko et Cécile Pachart, sage-femme et sociétaire MACSF.
La bande annonce du film.