Réchauffement climatique, vieillissement de la population, guerre cybernétique. Le point avec Inga Beale, première femme à avoir assumé la direction du Lloyd’s de Londres, sur les risques contemporains. Nous avons souhaité vous proposer cet article paru sur allnews fin mars 2019.
Le coût global des catastrophes naturelles et d’origine humaine a été estimé à 337 milliards de dollars pour 2017, dont 144 milliards couverts par les assurances. Les pertes sur les seuls biens assurés des ouragans Harvey, Irma et Maria1 se sont montés à plus de 92 milliards soit 0,5% du PIB américain. La fréquence et la sévérité des évènements climatiques extrêmes s’accroit, et avec elles, le montant des dommages. La hausse des températures océaniques génère des quantités de pluies diluviennes dont la vitesse d’accumulation est l’une des grandes constatations faites au moment de l’ouragan Harvey. De manière plus générale, la moyenne sur 3 jours des précipitations s’est accrue de 10% sur le dernier siècle. Mais les chiffres cités un peu partout ne concernent que les biens couverts par des polices. Pour 2018, les pertes non-assurées ou sous-assurées ont été évaluées à plus de 162 milliards de dollars dont 96% dans les pays émergents. Les démunis, ceux qui en ont le plus besoin, sont justement ceux qui ne contractent pas d’assurances et doivent compter sur les Etats ou sur l’aide internationale pour se remettre sur pied.
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