Très en vogue depuis quelques années, le concept de« disruption » fait une apparition plutôt discrète dans le secteur de l’assurance. Ce terme au contenu évolutif repose principalement sur la croyance que de nouveaux entrants et des innovations notamment technologiques vont redéfinir en profondeur le rôle, les métiers et les activités des assureurs. Ils seraient même porteurs de ruptures majeures.
Dans l’assurance, les partisans de la disruption constatent que quasiment tous les assureurs proposent les mêmes services. Or, pour eux, un nouveau monde est en train d’émerger. Ils s’appuient principalement sur le « modèle nord-américain » pour annoncer l’arrivée de nouveaux entrants (et donc de nouvelles pratiques). Google ou Walmart n’ont-ils pas obtenu des licences pour vendre des produits d’assurance aux États-Unis ? Nombreux sont les cabinets d’études qui préviennent que des intervenants aussi différents que des distributeurs, des opérateurs de téléphonie mobile ou des fournisseurs d’accès vont proposer des produits d’assurance afin notamment d’optimiser leurs investissements et de fidéliser leurs portefeuilles de clients. Certains vont jusqu’à pronostiquer d’importantes baisses de primes d’assurance. Par exemple, l’apparition des voitures autonomes réduirait les primes autos de 20 % en quatre ans, voire de 80 % en moins de sept ans.Suivre le lien pour accéder au document complet et allez page 83.