Il y a tout juste 80 ans, des Françaises votaient pour la première fois. Une révolution tardive, quand on sait que pendant des siècles, on leur avait surtout demandé de… se taire, sourire et enfanter.
Oui, j’avoue, je ne connaissais pas Julie-Victoire Daubié, Emilienne Moreau Evrard, Emilie Mayer, Claudia Jones, Sophie Germain, qui a dû signer ses recherches mathématiques sous un faux nom masculin pour être prise au sérieux. Gertrude Bell, … et tant d’autres. La moitié de l’humanité est encore en train de courir après sa reconnaissance historique (voir ci-dessous le livre de Ttiou Lecoq)
Et aujourd’hui, alors ?
Si vous pensiez que 2024 aurait corrigé tout ça, détrompez-vous : parlons du milieu de l’entreprise, celles du CAC 40, où 28 % des instances dirigeantes sont occupées par des femmes. C’est mieux qu’avant. Mais « mieux » ne veut pas dire « bien ».
Dans l’assurance, même combat. La parité dans les comités de direction reste, pour beaucoup, une intention. Pour certains, c’est une réalité !
Sauf que, petite éclaircie dans le ciel de la parité ?
Aux Talents de l’assurance 2025, plus de 53 % des lauréat(e)s sont des femmes. Oui, 53 % : preuve que quand il s’agit de talent, la parité n’est pas une promesse, c’est une évidence. Preuve que quand il s’agit de compétence, c’est un fait.
Fêter les 80 ans du droit de vote des femmes, c’est très bien. Se demander pourquoi, 80 ans plus tard, on est encore à compter les chaises autour de la table, c’est mieux.
Au fait, en ce moment, je lis Les Grandes Oubliées de Ttiou Lecoq (à lire absolument si votre cours d’histoire ressemblait à un épisode des ‘Rois Maudits »).
Comme l’autrice l’écrit : « C’est maintenant, à l’âge adulte, que je réalise la tromperie dont j’ai été victime sur les bancs de l’école. La relégation de mes ancêtres femmes me met en colère. Elles méritent mieux. »
Et pour accompagner la réalisation de ma dernière recette de granola maison (#équilibre), je me suis régalé du super podcast Pépites d’Histoire sur Émilie Mayer, la Beethoven au féminin (oui, Beethoven, mais sans le marketing).