L’assureur italien transforme son premier siège historique en centre de recherche de pointe dédié à l’IA, à la data science et à l’innovation sociale et technologique.
Le 8 avril 2025, Generali a inauguré à Trieste l’Agorai Innovation Hub, un centre de recherche unique en son genre, dédié aux technologies avancées en intelligence artificielle (IA) et en data science, avec pour ambition de relever les grands défis sociétaux de demain. Ce projet emblématique inscrit l’assureur dans une dynamique d’innovation tournée vers l’impact, dans un lieu chargé d’histoire : le Palazzo Carciotti, premier siège du groupe fondé en 1831.
Au cœur de cet écosystème, Generali réunit des acteurs économiques, universitaires et institutionnels de premier plan, à l’échelle italienne et internationale. Ce nouveau pôle renforce ainsi l’engagement du groupe dans la recherche appliquée, les modèles prédictifs et les innovations à fort potentiel pour la société, des ambitions qui intéressent directement le secteur de l’assurance et les professionnels de la gestion des risques.
Une renaissance architecturale au service de la science et du bien commun
Le choix du Palazzo Carciotti comme lieu d’ancrage du Hub ne relève pas du hasard. Construit entre 1798 et 1805, ce joyau de l’architecture néoclassique incarne la tradition commerçante et cosmopolite de Trieste. Grâce à un ambitieux programme de réhabilitation mené par Generali Real Estate et orchestré par l’architecte Carlo Ratti, également commissaire de la Biennale d’architecture de Venise 2025, ce lieu emblématique retrouve une vocation publique et contemporaine. L’objectif est clair : faire dialoguer patrimoine, urbanisme, sciences et technologies pour créer un espace d’échanges pluridisciplinaires entre chercheurs, entrepreneurs et étudiants.
Des thématiques stratégiques pour une IA au service de la société
L’Agorai Innovation Hub portera ses travaux sur des thématiques centrales pour l’avenir du secteur assurantiel et au-delà. En santé et bien-être, il s’agira de développer des technologies favorisant une longévité active et une prévention personnalisée. En matière d’agriculture et d’alimentation régénérative, les recherches viseront à promouvoir la biodiversité et la résilience des écosystèmes. En mobilité, l’intelligence artificielle sera mise au service de solutions à faible impact environnemental. Enfin, dans les services financiers, l’objectif sera d’explorer les opportunités de la data pour innover en matière de gestion des risques, cybersécurité et finance durable.
Une coalition d’acteurs pour porter la transformation
Le projet Agorai repose sur une collaboration étroite entre le Groupe Generali, ses filiales Assicurazioni Generali, Generali Italia et Banca Generali, et des partenaires de renom comme Fincantieri, illycaffè, Google Cloud, Goldman Sachs et Deloitte. Côté académique, les universités de Trieste et d’Udine, la SISSA (école internationale d’études avancées) et l’Istituto Italiano di Tecnologia sont mobilisés, tout comme le prestigieux ICTP (Centre international de physique théorique).
Cet écosystème international offre un terrain fertile pour la création de modèles prédictifs, l’élaboration de solutions assurantielles basées sur l’IA, ou encore la conception de produits intégrant des critères ESG (environnementaux, sociaux et de gouvernance), au cœur des préoccupations actuelles du secteur.
Une IA éthique pour « humaniser le futur »
À travers cette initiative, Generali affirme une vision humaniste et éthique de l’intelligence artificielle, résumée dans son slogan : Humanaize the Future. L’ambition n’est pas simplement d’automatiser ou d’optimiser, mais de transformer en profondeur la relation entre science, société et innovation sociale. Pour les professionnels de l’assurance et de la protection sociale, cette approche ouvre de nouvelles perspectives en matière de prévention, de personnalisation des parcours clients et d’accompagnement responsable.
Une ouverture vers les usages assurantiels de demain
Avec l’Agorai Innovation Hub, Generali se dote d’un levier puissant pour intégrer l’innovation dans ses processus métier tout en stimulant la recherche fondamentale. Pour les acteurs de l’assurance, cette initiative est un signal fort de la nécessité d’investir dans des infrastructures qui relient patrimoine, données, technologie et engagement sociétal. Ce type de modèle inspirera sans doute d’autres groupes cherchant à articuler stratégie scientifique et transformation de l’expérience assurée.
