En 2025, les salariés veulent plus qu’un salaire : bien-être, santé et pouvoir d’achat deviennent des piliers de l’attractivité des entreprises.
Alors que les tensions sur le marché du travail continuent d’alimenter la guerre des talents, une étude menée par Rosaly, entreprise française à impact social, révèle une tendance forte : 86 % des salariés se disent prêts à changer d’entreprise pour de meilleurs avantages salariaux. Parmi eux, 58 % franchiraient le pas sans hésitation. Ces résultats, issus d’une enquête menée auprès de 3 001 répondants en mars 2025, confirment que les attentes évoluent : le salaire seul ne suffit plus à retenir les collaborateurs.
Dans un contexte où la santé financière des salariés devient un enjeu de performance pour les entreprises, les dispositifs comme l’acompte sur salaire ou l’avance de frais de santé ne sont plus de simples options. Ils sont désormais perçus par 88 % des salariés comme des avantages importants, voire majeurs. Un enjeu que les entreprises d’assurance, souvent pionnières sur le terrain du bien-être au travail, sont bien placées pour adresser.
Une attractivité renforcée par la communication et la transparence
Malgré la montée en puissance de ces attentes, 76 % des salariés ignorent encore les avantages proposés dans leur propre entreprise. Cette méconnaissance, selon l’enquête Rosaly, limite non seulement leur usage mais aussi leur efficacité dans la stratégie de fidélisation. La problématique est d’autant plus criante dans les grandes structures où la communication RH reste trop technique ou peu visible.
Pour les assureurs, acteurs centraux dans la gestion de la protection sociale complémentaire, cela représente une opportunité de renforcer le conseil aux entreprises. En promouvant une meilleure visibilité des offres collectives ou en accompagnant la digitalisation des services aux salariés, le secteur peut jouer un rôle clé dans la transformation sociale des organisations.
Le pouvoir d’achat et la santé au cœur des attentes en 2025
Autre constat fort : 91 % des Français estiment que les sujets du pouvoir d’achat, de la santé et du rôle social de l’entreprise sont essentiels, voire cruciaux. Le besoin de sens, de sécurité financière et de considération s’impose désormais comme une exigence structurelle. Cette évolution invite les entreprises à revoir leur proposition de valeur RH dans une logique d’utilité sociale et d’impact concret.
Pour les acteurs de l’assurance, dont les offres sont déjà centrées sur la prévention, l’accompagnement santé et la gestion des risques personnels, il devient impératif d’articuler leurs solutions autour des enjeux de flexibilité, de gestion du stress et de qualité de vie au travail. Le lien entre rémunération globale et engagement collaborateur n’a jamais été aussi fort.