En 2023, Saretec, leader de l’expertise en sinistres, a lancé un dispositif inédit de réparation bas carbone. Objectif : réduire significativement l’empreinte écologique des interventions dans le secteur de la réparation après sinistre.
Ce secteur, qui représente près d’un quart des émissions de CO2 en France, voit ainsi l’émergence de pratiques plus vertueuses, sans surcoût pour les assurés ou les assureurs.
Un an après son lancement, les résultats sont déjà concrets : 2 900 interventions réalisées en mode bas carbone, évitant ainsi 175 tonnes de CO2 – soit l’équivalent des émissions annuelles de 90 Français.
Un modèle accessible et ouvert à tous les acteurs du marché
Saretec a adopté une approche en open source pour favoriser l’adoption de ce modèle par l’ensemble des acteurs du secteur. Ce dispositif repose sur plusieurs leviers clés :
– Analyse des émissions de CO2 : chaque mission inclut une évaluation de l’empreinte carbone des chantiers.
– Catalogue de bonnes pratiques bas carbone : recommandations pour l’utilisation de matériaux et procédés de réparation à faible impact environnemental.
– Bordereau bas carbone : incitations pour les entreprises du BTP afin d’assurer la rentabilité de ces nouvelles pratiques.
– Durée de vie des matériaux : intégration de critères de durabilité dans le choix des solutions de réparation.
– Encouragement du réemploi des matériaux : utilisation de tuiles récupérées après une tempête ou de plaques de placo réutilisées après une inondation.
– Collaboration avec des fournisseurs de matériaux durables : création d’un écosystème favorable à la transition écologique du BTP.
– Accompagnement et formation des artisans : sensibilisation aux solutions bas carbone pour favoriser leur adoption.
Une prévention renforcée pour limiter les sinistres
La réduction des sinistres joue également un rôle clé dans la décarbonation. Depuis juillet 2024, Saretec a mis en place des actions de prévention proactive. Les experts de l’entreprise identifient les situations à risque lors de leurs expertises et sensibilisent les assurés aux mesures à prendre pour éviter les sinistres. Cette initiative a déjà permis d’éviter 639 tonnes de CO2 en seulement quelques mois.
Un modèle de référence pour le secteur de l’assurance
Christophe Gadouleau, Directeur Dommage chez Saretec, souligne l’impact positif de cette initiative : « Avec notre dispositif bas carbone, nous avons déjà évité l’émission de 175 tonnes de CO2 en un an. Ce chiffre témoigne d’un changement concret et mesurable dans la manière dont nous abordons la réparation après sinistre. L’objectif n’est pas simplement de quantifier les émissions, mais bien d’apporter des solutions viables, accessibles et économiquement équilibrées pour tout le secteur. »
Jean-Vincent Raymondis, Président du Groupe Saretec, ajoute : « La décarbonation de la réparation après sinistre est un enjeu stratégique. Nous avons choisi de nous engager concrètement en développant des solutions qui réduisent l’impact environnemental tout en préservant l’équilibre économique. C’est en trouvant ce juste équilibre que nous pourrons faire évoluer durablement nos pratiques. »
Vers une adoption plus large des pratiques bas carbone
Avec ce dispositif, Saretec montre qu’une réparation plus durable est possible. En incitant l’ensemble des acteurs du secteur à s’engager dans cette démarche, l’entreprise trace la voie vers un modèle de réparation plus respectueux de l’environnement, tout en garantissant une maîtrise des coûts pour les assurés et les assureurs.