L‘Étude de rémunérations HAYS FRANCE 2025 a été élaborée grâce à un questionnaire rempli par un panel constitué, à l’échelle nationale, de près de 2 000 candidats et clients.
Les rémunérations connaissent une augmentation significative pour les jeunes diplômés intégrant le marché de l’emploi dans le secteur de l’assurance. Il n’est plus rare de voir un jeune diplômé débuter avec un salaire brut annuel supérieur à 42 000 euros, témoignant de la forte demande pour ces compétences et de la rareté des profils adéquats. Cette tendance rend la filière plus attractive mais accentue également les disparités salariales en interne, où les évolutions n’ont pas suivi le même rythme.
Les postes d’assistants en souscription et de chargés de comptes, en particulier dans les branches des risques d’entreprises, ont enregistré les plus fortes hausses salariales. Les grandes entreprises du secteur profitent de cette dynamique pour attirer les meilleurs talents, grâce à des offres salariales et des packages plus compétitifs.
Face à ces enjeux, les petites structures adoptent une approche alternative en recrutant des profils issus du secteur bancaire, administratif ou commercial afin de pallier la pénurie de talents. Cette stratégie permet de stabiliser les équipes en place et d’éviter une surcharge de travail excessive.
Par ailleurs, les besoins en assurance de personnes, notamment dans les domaines des adhésions et des prestations (santé et prévoyance), ont légèrement diminué ces derniers mois, en raison de la digitalisation croissante des procédures.
En revanche, les métiers liés aux contrats collectifs et aux fonctions commerciales restent essentiels, nécessitant toujours une forte dimension relationnelle.
Quelle vision pour l’avenir ?
La tension sur le marché du travail ne semble pas près de s’atténuer, malgré un nombre croissant de diplômés chaque année. La raison principale réside dans l’évolution des risques couverts, qu’il s’agisse de risques climatiques, de cybersécurité ou de nouveaux types de sinistres liés à l’instabilité géopolitique.
Pour répondre à ces défis, la fidélisation des collaborateurs devient un enjeu central. Offrir des perspectives d’évolution, de la flexibilité et des plans de carrière attractifs devient impératif pour limiter le turnover et renforcer la stabilité des équipes. Sans ces efforts, le secteur risque de continuer à connaître une rotation importante des talents.
Vous pouvez voir aussi le dispositif des « Talents de l’assurance 2025 » consacré au capital humain (voir notre engagement éditorial ici). Pour toutes informations sur le dispositif général des Talents de l’Assurance 2025, contactez Emmanuelle Lambijou et cliquez ici. Pour toutes informations sur notre engagement éditorial digital et événementiel, contactez Jean-Luc Gambey et cliquez ici.
