Un programme innovant de BNP Paribas Cardif améliore l’accès à l’assurance pour les personnes atteintes de MICI. Une avancée majeure qui s’appuie sur l’expertise médicale pour une meilleure évaluation du risque.
L’accès à l’assurance reste un défi pour de nombreuses personnes souffrant de pathologies chroniques. BNP Paribas Cardif s’est attaqué à cette problématique en intégrant les maladies inflammatoires chroniques de l’intestin (MICI) dans son programme des Ambassadeurs de l’Innovation, qui a distingué 11 lauréats parmi 84 initiatives proposées par 24 entités à travers le monde. Grâce à une approche fondée sur l’expertise médicale et une meilleure compréhension des parcours de vie des patients, l’assureur a su adapter ses offres afin de les rendre plus accessibles et justes.
Un enjeu de taille pour 300 000 personnes en France
Depuis plus de quinze ans, BNP Paribas Cardif travaille à améliorer l’accès à l’assurance pour les personnes présentant des risques de santé aggravés. Après des avancées pour l’asthme, la paraplégie ou la maladie de Parkinson, l’assureur s’est intéressé aux MICI, qui touchent plus de 300 000 personnes en France et dont la prévalence ne cesse d’augmenter, selon l’Observatoire National des MICI, avec une prévalence élevée notamment en Europe.
Ce projet a vu le jour en 2019, lors d’une rencontre entre Sigrid Motillon (Actuariat France), Pierre-Emmanuel Coville (Direction Clients France) et le professeur Matthieu Allez, chef du service de gastro-entérologie de l’Hôpital Saint-Louis. Leur échange a mis en lumière les progrès médicaux récents et la nécessité de revoir les critères d’évaluation du risque pour ces pathologies.
Une approche médicale pour une évaluation plus juste
La première innovation majeure du programme repose sur une collaboration avec le professeur Allez. Son expertise clinique a permis d’intégrer des données médicales en temps réel dans l’évaluation des risques. L’efficacité des traitements récents et l’évolution des prises en charge sont désormais mieux prises en compte, offrant une tarification plus équitable.
Deuxième avancée : l’élaboration d’un questionnaire spécifique prenant en compte le mode de vie des assurés. L’objectif est de comprendre comment chaque patient vit avec sa maladie, que ce soit sur le plan professionnel ou personnel. Ce nouvel outil permet d’éviter des exclusions ou surprimes injustifiées en adaptant l’assurance aux réalités individuelles.
Des résultats concrets : moins d’exclusions et de surprimes
Si le professeur Allez a confié dans un podcast de la BNP avoir initialement craint que sa collaboration avec un assureur ne limite l’accession à la propriété de certains de ses patients, il a cependant rapidement compris que cette approche pouvait, au contraire, la faciliter.
En effet, les premiers chiffres sont significatifs. Sur 140 dossiers étudiés, l’acceptation au tarif normal, sans exclusion ni surprime, est passée de 12 % à 47 %. Dans le réseau d’agences BNP Paribas, plus de 90 % des clients atteints de MICI ont pu bénéficier d’une assurance emprunteur complète, un taux pratiquement doublé. De plus, deux tiers des propositions sont désormais faites aux conditions standards, sans surprime supplémentaire.
L’impact de cette initiative va au-delà des MICI. Depuis décembre 2024, BNP Paribas Cardif applique une politique similaire pour les personnes séropositives traitées pour le VIH, leur permettant d’accéder à l’assurance emprunteur sans surprime ni exclusion dans neuf cas sur dix.
Une innovation collective et un défi pour l’avenir
Au sein de BNP Paribas Cardif, cette démarche d’inclusion repose sur une dynamique collective. Actuaires, médecins-conseils, équipes marketing et direction clients ont œuvré de concert pour redéfinir les standards de l’assurance. Cette approche pourrait inspirer d’autres évolutions et s’étendre à d’autres pathologies à l’avenir.
En associant expertise médicale et innovation assurantielle, BNP Paribas Cardif ouvre la voie à une assurance plus inclusive, où la prise en compte des réalités médicales et humaines permet à chacun d’accéder à une protection équitable et adaptée.
