MAIF : Repenser la qualité de vie au travail pour 2025

L’assureur militant se concentre sur une approche globale et cohérente pour concilier bien-être des salariés et performance collective.

Introduite par l’accord national interprofessionnel (ANI) du 9 décembre 2020 et consacrée par la loi du 2 août 2021, la notion de Qualité de Vie et des Conditions de Travail (QVCT) s’impose aujourd’hui comme une priorité stratégique. Il ne s’agit plus simplement d’offrir un cadre agréable (QVT), mais de redéfinir les bases du travail pour répondre à des enjeux à la fois humains et économiques. À travers son Accord Diversité, Inclusion, Égalité professionnelle et QVCT, signé en 2023 et en vigueur depuis le 1ᵉʳ janvier 2024 jusqu’en 2026, MAIF entend incarner cette transformation.

Un tournant stratégique pour la QVCT

La dernière décennie a vu la montée en puissance des attentes autour du bien-être au travail, mais celles-ci ont évolué. Selon une étude Ipsos-Qualisocial, 88 % des salariés estiment que la QVCT est désormais aussi essentielle que la rémunération ou l’évolution professionnelle. Pour MAIF, ces chiffres traduisent une nécessité : inscrire la QVCT dans une stratégie globale et durable.

Chez l’assureur militant, cette approche se traduit par des actions alliant flexibilité du temps de travail, satisfaction des sociétaires et performance économique. Cette vision permet à l’entreprise de fidéliser ses talents, une problématique bien actuelle, tout en adaptant son fonctionnement aux mutations de l’environnement économique et social.

Des attentes en pleine mutation

Depuis la crise du Covid-19, la qualité de vie est devenue un critère décisif pour les candidats, qui recherchent des employeurs alignés sur leurs valeurs. MAIF l’a bien compris : l’équilibre vie professionnelle/vie personnelle doit être un pilier de sa culture. Flexibilité des horaires, télétravail jusqu’à 12 jours par mois ou encore jours d’absence rémunérés pour enfants malades figurent parmi les initiatives les mieux perçues par les salariés.

Mais répondre aux attentes ne se limite pas à des dispositifs universels. La QVCT chez MAIF repose sur six dimensions essentielles décrites dans son Accord, incluant la santé au travail, les pratiques managériales et l’égalité professionnelle. Toutefois, l’assureur sait que les besoins varient selon les métiers : un téléconseiller n’aura pas les mêmes attentes qu’un cadre disposant de davantage d’autonomie.

Allier performance et résilience

Pour les entreprises, la QVCT n’est pas un simple levier de confort mais un outil clé de résilience. En agissant sur les conditions de travail, MAIF réduit l’absentéisme, une vraie problématique pour les entreprises, prévient les risques psychosociaux, pouvant générer des burnouts, et renforce l’engagement des équipes. Ces efforts s’appuient sur une conviction forte : la performance sociale alimente directement la performance économique.

C’est dans cette optique que cet accord DIE/QVCT a fixé ses priorités, et en intégrant ces enjeux dans une démarche cohérente, MAIF vise à construire une stratégie qui favorise l’épanouissement individuel, au bénéfice du collectif.

Revenir aux fondamentaux pour mieux innover

La véritable clé, selon MAIF, réside dans un retour aux fondamentaux. Pour Evelyne Llauro-Barrès, directrice générale adjointe Richesses Humaines, la QVCT doit éviter l’effet catalogue et s’articuler autour d’une vision claire et partagée. Cela implique de privilégier des initiatives structurantes et inclusives, plutôt que de multiplier des actions fragmentées sans cohérence d’ensemble.

D’après elle, ce retour aux bases ne signifie pas renoncer à l’innovation. Il s’agit de poser des fondations solides pour que chaque salarié puisse réaliser « un travail bien fait » (selon les termes de la loi) dans un cadre bienveillant (selon les termes de l’accord). L’attention portée à la diversité des besoins, métier par métier, est essentielle pour garantir un traitement équitable et efficace.

MAIF place également le pilotage au cœur de sa démarche, en s’appuyant sur des indicateurs tels que le taux d’absentéisme, véritable baromètre des conditions de travail. Cette vision permet de mieux évaluer les résultats et d’adapter les initiatives en continu

Un cap pour 2025

L’année 2025 marque une étape clé pour MAIF. L’assureur entend requestionner sa stratégie QVCT pour réaffirmer ses priorités face à des mutations sociétales et économiques troubles. En repensant ses priorités, MAIF fait de la QVCT bien plus qu’un concept et entend tant réaffirmer ses convictions que se réinventer : les attentes sont maintenant grandes.

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