Avec l’entrée en vigueur des dispositions de la loi sur le partage de la valeur, les entreprises françaises se trouvent face à une opportunité majeure pour attirer et fidéliser leurs talents.
Une étude menée par Natixis Interépargne en collaboration avec l’IFOP met en lumière les perceptions des salariés et des employeurs sur ces dispositifs, tout en soulignant leur impact potentiel sur la compétitivité des entreprises.
Un accueil favorable des dispositifs d’épargne salariale
Selon cette enquête, 65 % des entreprises de 11 à 49 salariés se disent prêtes à mettre en place un dispositif de partage de la valeur. Cependant, plus de 20 % d’entre elles avouent manquer d’informations sur la manière de les implémenter efficacement. Du côté des salariés, l’intérêt est également manifeste, avec 72 % estimant que l’élargissement des cas de déblocage encouragerait une participation accrue à ces dispositifs.
Pour les entreprises, ces outils représentent un double avantage : ils répondent aux attentes des collaborateurs tout en s’alignant sur leurs objectifs stratégiques de recrutement, de motivation et de fidélisation.
Une dimension RSE en pleine expansion
Les dispositifs de partage de la valeur s’inscrivent désormais dans une démarche de Responsabilité Sociétale des Entreprises (RSE). Près de 78 % des entreprises interrogées les intègrent dans leurs engagements sociaux, illustrant une volonté croissante de conjuguer performance économique et impact social. Ces initiatives ne se contentent pas de motiver les salariés, elles contribuent également à améliorer l’image de l’entreprise, tant en interne qu’en externe.
Des bénéfices concrets pour les collaborateurs
L’étude révèle que 87 % des salariés bénéficiaires voient dans ces dispositifs un avantage financier tangible, tandis que 41 % des moins de 40 ans y perçoivent également une source de motivation. Cette appropriation se traduit par une participation active : trois quarts des salariés interrogés alimentent régulièrement leurs plans d’épargne salariale, consolidant ainsi une dynamique positive au sein des entreprises.
Damien Cléris, directeur général de Natixis Interépargne, souligne que cette loi offre une opportunité unique pour les 130 000 entreprises de taille intermédiaire qui n’ont pas encore adopté ces dispositifs. « Nous voulons accompagner ces entreprises avec des solutions accessibles et claires, afin de leur permettre d’en faire un véritable atout différenciant », affirme-t-il.
Une réponse aux défis économiques actuels
Alors que 94 % des entreprises identifient la fidélisation et la motivation des salariés comme des priorités pour les trois prochaines années, les dispositifs de partage de la valeur s’imposent comme une réponse pertinente et efficace. En encourageant les salariés à investir dans leur avenir, ces outils favorisent non seulement leur engagement, mais renforcent également la résilience économique des entreprises.