La dernière enquête menée par Goliaths.io auprès de plus de 3 300 Français révèle un enthousiasme grandissant envers les placements financiers. Une dynamique qui s’installe durablement et qui pose les jalons de 2025.
Au fil des dernières années, la Bourse s’est imposée comme un sujet d’attention croissante parmi les Français. Les évolutions technologiques, l’essor des crypto-monnaies et le contexte politique international ne sont pas étrangers à cette nouvelle dynamique. Selon la récente étude menée par Goliaths, près d’un Français sur deux (47 %) déclare s’intéresser de plus en plus aux placements financiers en 2025.
Dans le détail, 18 % des Français se disent “absolument certains” de s’intéresser à ces placements, tandis que 29 % se montrent plus modérés mais néanmoins curieux. Pour autant, 53 % des personnes interrogées restent réticentes à cette idée, révélant une fracture persistante entre un public souhaitant saisir les opportunités de la Bourse et une majorité demeurant prudente.
La question de savoir si l’intérêt déclaré se traduira par des actes concrets se pose également. Dans le cadre de cette même enquête, 37 % des participants expliquent vouloir investir en Bourse en 2025, contre 54 % qui n’en ont pas l’intention. Les 9 % restants hésitent encore, indiquant une marge d’incertitude qui pourrait pencher en faveur d’un investissement futur.
Les personnes interrogées privilégient plusieurs catégories d’actifs. Les actions arrivent en tête avec 48 % des suffrages, devant les OPCVM (44 %) et les obligations (41 %). Les ETF intéressent quant à eux 37 % des sondés, et les FIP, FCPI ou FCPR séduisent 35 % d’entre eux. Les produits dérivés se situent à 31 %, tandis que le Private Equity ne suscite qu’un intérêt limité (3 %).
Si l’intérêt progresse, les montants mensuels que les Français disent vouloir consacrer à leurs placements restent mesurés. Ainsi, 25 % des répondants mentionnent une somme inférieure à 100 euros par mois. Juste derrière, 22 % pensent pouvoir investir entre 100 et 200 euros, et 19 % entre 200 et 300 euros.
Les personnes envisageant d’investir plus de 300 euros par mois représentent des volumes moins importants (15 % pour la tranche 300-400 euros, 11 % pour 400-600 euros et 8 % au-dessus de 600 euros). Dans l’ensemble, la prudence semble de mise, et la Bourse apparaît comme un levier possible de diversification plutôt qu’un placement massif à court terme.
« En décembre, les marchés sont désormais attentifs aux éventuelles nouvelles baisses de taux aux Etats Unis et en Europe, à l’évolution de la situation au Moyen Orient, ainsi qu’aux premières mesures qu’annoncera Donald Trump qui prendra ses fonctions d’ici le 20 Janvier 2025. Mais en attendant, les Français sont de plus en plus friands des investissements boursiers. Une tendance que nous avons relevée tout au long de l’année et qui tend à se poursuivre pour l’année à venir », conclut David Derhy, Analyste de marchés chez Goliaths.io.