Près de 50 % des Français craignent de renoncer à des soins faute d’argent, malgré la priorité donnée à la santé.
À l’approche de 2025, les Français expriment des préoccupations croissantes concernant leur santé, mais la montée des difficultés financières vient complexifier l’accès aux soins. Selon une enquête menée par Rosaly, entreprise française à impact social aidant les entreprises à améliorer le bien-être financier de leurs salariés, près de la moitié de la population craint de devoir renoncer à des traitements en raison du coût, une situation qui met en lumière les tensions entre les attentes des citoyens et la réalité économique. Dans ce contexte, les entreprises sont perçues comme un acteur clé pour accompagner leurs employés face à ces défis.
La santé : une priorité en 2025
Lorsqu’il s’agit de choisir l’enjeu majeur pour l’année 2025, les Français placent la santé en tête des préoccupations, avec 38 % des répondants. Cette priorité accordée à la santé devance largement le pouvoir d’achat (15 %) et la stabilité de l’emploi (13 %). Cette inquiétude fait face aux incertitudes économiques et aux coûts liés aux soins, en particulier dans un contexte où le gouvernement a annoncé de nouvelles réductions de dépenses envisagées dans le projet de la loi definances de la Sécurité Sociale.
Face à ces annonces, 61 % des Français jugent inadmissible la diminution des remboursements des consultations chez les généralistes et autres mesures budgétaires liées à la santé, tandis que seulement 36 % les considèrent comme nécessaires pour améliorer la situation économique du pays.
Les tensions financières face aux soins de santé
Le coût des soins de santé apparaît comme un véritable frein pour une partie significative de la population. Ainsi, 49 % des Français expriment la crainte de devoir renoncer à certains soins pour des raisons financières en 2025. Un pourcentage important qui témoigne des tensions ressenties par une partie des Français dans l’accès aux soins. Cependant, 44 % affirment que la santé reste prioritaire et qu’ils ne laisseraient pas la question financière influencer leur décision de se soigner.
Les attentes envers les entreprises
Face à ce constat, de nombreux Français (83 %) jugent que les entreprises doivent jouer un rôle dans le bien-être de leurs salariés, y compris en matière de santé. Parmi eux, 41 % estiment que les entreprises font des progrès sur ce sujet, mais qu’il reste encore beaucoup à faire. À la suite de cette demande de soutien supplémentaire, des initiatives comme la carte santé proposée par Rosaly, permettant aux salariés de se voir avancer leurs frais de santé par leur employeur, trouvent un écho favorable, avec 87 % des salariés se déclarant intéressés par ce type de solution.
Un climat d’incertitude pour 2025
En plus des préoccupations liées à la santé, 54 % des Français se déclarent pessimistes quant à l’année 2025. Parmi eux, 29 % sont « moyennement pessimistes » et 25 % « très pessimistes ». Ce climat d’incertitude se reflète dans les attentes vis-à-vis des politiques publiques et des entreprises, et soulève des questions sur la capacité collective à répondre aux défis sociaux et économiques qui se profilent, entre nécessité d’économie budgétaire et cohérence avec la nécessité de faire de la prévention.