L’épargne féminine présente encore de nombreuses disparités par rapport à celle des hommes, un constat que Generali et la fintech innovante Olympes veulent transformer.
Avec des initiatives concrètes et ambitieuses, Generali et Olympes, fintech promouvant l’inclusion financière des femmes, travaillent ensemble pour encourager les femmes à investir davantage dans leur avenir et à combler les écarts financiers persistants et faire grandir leur patrimoine (ou “matrimoine”). Leur collaboration se concentre sur un programme pilote réussi, avec l’objectif de toucher un million de femmes d’ici 2030.
Une inégalité persistante dans l’épargne et l’investissement
Malgré un taux d’épargne élevé, les femmes sont significativement moins nombreuses que les hommes à investir dans des produits financiers à risque.
En France, 80% des femmes déclarent épargner régulièrement, mais seules 22% d’entre elles investissent en Bourse, un chiffre qui est 30% inférieur à celui des hommes. Cette aversion au risque constitue un manque à gagner important pour les femmes, estimé à 31 milliards d’euros par an pour le marché, un potentiel encore largement inexploité.
Cette réticence à investir s’explique par plusieurs facteurs, notamment par un sentiment infondé d’une moins bonne connaissance des outils financiers, alors que selon une enquête Ifop, hommes et femmes ont un niveau de connaissance similaire. De plus, les femmes ont une approche plus quotidienne et concrète de l’argent et des dépenses, et sont moins en charge de la gestion de l’argent que les hommes, lorsqu’elles sont dans une situation de couple hétérosexuel.
La conscience des montants à investir joue aussi un rôle. La confiance dans le milieu professionnel a un impact : 54% des hommes se sentent capables de demander une augmentation, contre seulement 37% des femmes, influençant directement leur progression salariale et leur capacité à investir à long terme.
D’autre part, une réalité économique est difficilement contournable : en 2022, l’écart brut de rémunération entre hommes et femmes en France était d’environ 15,4% selon l’Insee. Ainsi, cet écart, combiné à des pensions de retraite inférieures de 40%, accentue la nécessité pour les femmes de recourir à des investissements plus performants pour compenser ces désavantages économiques.
Vers une gestion du « matrimoine » à plus grande échelle
Le partenariat entre Generali et Olympes se distingue par l’approche innovante. L’idée fondatrice repose sur la personnalisation de l’accompagnement, basé sur une méthode en deux étapes clés.
D’abord, le profiling personnalisé : chaque participante du programme se voit proposer un questionnaire développé en collaboration avec des neuroscientifiques. Ce diagnostic leur permet de mieux comprendre leur relation à l’argent, de cerner leur profil d’investisseuse et d’identifier leurs points forts ainsi que les axes d’amélioration pour maximiser leur potentiel financier.
Ensuite, chaque femme reçoit un plan d’actions sur mesure en adéquation avec ses projets de vie. Ce plan inclut des recommandations concrètes pour optimiser la gestion de leur matrimoine, en s’assurant ainsi que leurs investissements reflètent non seulement leurs aspirations personnelles, mais également leurs engagements éthiques et environnementaux.
Avec une note moyenne de satisfaction de 4,7/5, ce projet pilote, mené auprès de 120 collaboratrices de Generali, a déjà produit des résultats prometteurs. Les participantes recommandent en moyenne l’initiative à trois autres femmes.
Generali prévoit d’étendre ce programme à plus grande échelle, une démarche qui s’inscrit dans sa stratégie de « Lifetime Partner », visant à offrir des services personnalisés et innovants tout au long de la vie de ses clients.
À terme, le lancement d’un contrat d’assurance-vie novateur est également prévu, appuyé par Generali Wealth Solutions, un service technologique conçu pour accompagner les clients dans la gestion et l’optimisation de leur patrimoine tout en assurant une expérience client optimisée afin de rééquilibrer la répartition des investissements et libérer le potentiel financier de celles qui sont encore trop souvent exclues des circuits classiques de l’épargne et de l’investissement.