Harcèlement scolaire : le rôle méconnu des assurances

Entre 700 000 et 1 million d’élèves sont victimes chaque année en France de harcèlement scolaire, soit 10 % des enfants scolarisés.

Qu’il soit verbal, physique ou en ligne, le harcèlement scolaire ne faiblit pas en France. Pour lutter contre ce fléau, les assurances se mobilisent et proposent certaines garanties, parfois méconnues. 

Assurance : des garanties  » harcèlement scolaire  » insoupçonnées

Face à la multiplication des violences scolaires en France, les familles peuvent se tourner vers les assureurs pour protéger leurs enfants.

Des garanties existent même déjà dans certains contrats mais passent inaperçues. Les garanties « harcèlement scolaire » peuvent se retrouver :

  • Dans les garanties accessoires à un contrat d’assurance  » garantie des accidents de la vie (GAV) « ,
  • Dans le contrat multirisque habitation.

Si les garanties existent par induction dans les deux contrats précités, elles se limitent généralement à une prise en charge jugée insuffisante des enfants victimes de harcèlement scolaire. Elles se matérialisent par quelques consultations téléphoniques auprès d’un praticien. Il n’existe pas d’accompagnement juridique pour les formes de harcèlement les plus graves. 

L’assurance scolaire protège aussi du harcèlement scolaire

Non obligatoire et vivement recommandée, l’assurance scolaire est souvent demandée par les écoles en début d’année. Elle est nécessaire pour les activités facultatives organisées par l’école (séjour linguistique, déplacement à l’extérieur, visite de monument) ou dans le cadre d’activités périscolaires. Egalement si votre enfant mange à la cantine ou reste à la garderie.

Les parents souscrivent cette assurance, bien souvent lorsqu’ils sont dans l’obligation de le faire dans le cadre d’activités scolaires, et ne font pas attention à toutes les modalités qu’elles comprend… Selon une étude menée par l’assurance mobile Leocare, 53 % des Français ignorent que l’assurance scolaire intègre un accompagnement en cas de harcèlement scolaire et notamment de cyberviolence (utilisation de photos sans consentement, revenge porn, usurpation d’identité). Les fameuses petites lignes à ne pas oublier de lire lorsque l’on devient contractant.

Violences scolaires : des garanties spécifiques pour une meilleure protection

Plutôt que de se contenter des garanties classiques inclues dans l’assurance scolaire, il peut être judicieux pour les parents les plus précautionneux d’envisager des contrats spécifiques

En cas d’harcèlement scolaire, une véritable prise en charge doit inclure une assistance psychologique, une aide à domicile, un accompagnement juridique, ainsi qu’un service de restauration de l’e-réputation en cas de cyberviolence. 

L’association Marion la main tendue a ainsi conçu l’assurance « Kolibri », qui protège la victime et son entourage pour les préjudices scolaires et extrascolaires. Pour 18 euros par an, elle propose une garantie de 4 800 €, incluant des cours à domicile, des consultations psychologiques, des frais d’avocat et un service pour le nettoyage des réseaux sociaux. La couverture s’étend de 3 à 23 ans.

Les familles peuvent se reposer sur les compagnies d’assurances pour protéger leur(s) enfant(s) des violences solaires. Selon une étude réalisée par l’association Marion la main tendue avec l’IFOP, 19% des collégiens et lycéens sont victimes d’harcèlement. Un chiffre alarmant selon les spécialistes. 

Harcèlement scolaire et assurance : un marché qui s’affirme de plus en plus… 

Comme en atteste cette vidéo de la compagnie AXA France, les assureurs n’hésitent pas à valoriser leurs solutions pour leurs clients avec des campagnes publicitaires impactantes.

Les compagnies d’assurances sont de plus en plus nombreuses à chercher de nouvelles solutions pour les risques liés à l’harcèlement scolaire. AXA France propose désormais un accompagnement psychologique et juridique dans ses assurances scolaires.

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