Assurance et flotte de vélos en entreprise

En partenariat avec Allianz depuis 2019, la start-up Morio propose aux entreprises une plateforme sécurisée et de gestion des sinistres pour leur flotte de vélos proposée à leurs salariés. Une alliance transformant la mobilité urbaine.

Avec le développement de la pratique du vélo électrique de 16% par an et l’apparition de nouveaux acteurs sur le marché, de plus en plus d’entreprises mettent à disposition de leurs collaborateurs une flotte de vélos. Un enjeu pour les assureurs d’innover et de former des partenariats pour créer des solutions innovantes permettant à l’entreprise de renouer avec la ville.

Une mobilisation contribuant à un avenir durable

En passant de mesures ponctuelles à des actions concrètes, entreprises et assureurs s’investissent dans les défis contemporains et les nouveaux usages. Et pour accompagner la réponse aux enjeux climatiques et de santé des salariés dans le fonctionnement quotidien même de l’entreprise, des acteurs spécialisés dans la mise à disposition de flottes de vélos se sont positionnés.

C’est le cas d’Uniques, partenaire de Morio mais aussi de Tulip, dont la solution développée intègre des technologies permettant notamment de mesurer le taux de CO2 économisé, indique Edouard Noël, son Directeur Général. En effet, selon lui « les plus gros points noirs sur les bilans RSE sont généralement liés au transport, et c’est eux qui sont alors ciblés », favorisant ainsi l’innovation.

Sur un autre enjeu de société, les cyclistes peuvent avoir accès via une application au nombre de kilomètres parcourus, un trait de gamification encourageant l’utilisation, au profit de sa santé.

Développement de solutions adaptées pour un service clé en main

La société Uniques a choisi de faire alliance avec deux assureurs innovants et témoigne du niveau de maturité et de la qualité des offres, adaptées à leurs besoins et à ceux de leurs clients. Il explique ce choix, « ce sont des experts dans leur domaine, et notre métier est d’apporter des solutions clé en main ».

La plateforme Morio simplifie la déclaration des sinistres, permet le suivi des dossiers, et a développé des solutions d’assurance innovante adaptées au vélo, mais aussi de responsabilité civile ou corporelle souvent complémentaires à celle du salarié sur les trajets domicile-travail.

En effet, bien qu’il n’y ait pas d’obligation à souscrire à une responsabilité civile pour les vélos électriques dont la vitesse ne dépasse pas 25/km, ces partenariats conduisent à de meilleures indemnisations sur ces trajets, renforçant la confiance sur cette nouvelle mobilité. De cette façon la démarche RSE à visée durable s’harmonise avec une visée sociale.

Mais au-delà de la question des garanties se pose celle des services complémentaires dans la mesure où le vélo est un usage à comparer à celui de la voiture. Des solutions adaptées au quotidien comme l’assistance au dépannage ou remorquage ainsi qu’au retour à domicile et où se sont positionnés Morio avec Allianz.

La prévention : un enjeu collectif

Du fait d’un manque d’abris et de stationnements sécurisés, 400 000 cyclistes déclarent un vol chaque année. Si des solutions sont progressivement mises en place, selon les recommandations de Morio, la première action de prévention est entre les mains de l’utilisateur qui doit avoir recours à l’anti-vol avec un cadenas homologué, ou connecté. Adossée à cette mesure, Morio a développé des traceurs reliés à une plateforme de tracking, pouvant aussi diminuer la tension des salariés sur la question du vol.

Sur cette prise en compte du bien-être des collaborateurs mais aussi de sa sécurité, dans la mesure où les temps de trajet à vélo peuvent être nouveaux, un des enjeu concerne aussi l’organisation du travail pour des déplacements sereins.

Sur un autre volet de la prévention, l’entretien de la flotte de vélos est un enjeu important pour l’employeur.

Façonner la ville par les nouvelles mobilités

Si l’aménagement du territoire et d’infrastructures adaptés à une adoption massive du vélo semble encore nécessaire, Edouard Noël analyse en définitive que « grâce à l’employeur et aux dynamiques financières, va aussi se développer la partie mobilité pour les salariés et pour les administrés ».

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