Les pertes d’assurance liées à l’ouragan Debby devraient rester « très gérables », selon Gallagher Re
Les pertes d’assurance causées par l’ouragan Debby devraient se situer dans une fourchette de 1 à 2 milliards de dollars, un montant que le secteur de l’assurance peut absorber sans grande difficulté, selon un rapport préliminaire de Gallagher Re. Ce niveau de perte, bien que conséquent, est jugé « très gérable » pour un secteur déjà confronté à une augmentation des sinistres liés aux catastrophes naturelles ces dernières années.
Des pertes modérées malgré les dégâts
Selon Gallagher Re, l’ouragan Debby, qui a frappé la Floride et la Caroline du Sud cette semaine, pourrait entraîner des pertes assurées allant de 1 à 2 milliards de dollars. Ces pertes incluent les dommages causés par le vent et l’eau, qui sont restés relativement contenus grâce à une diminution du nombre de polices d’assurance actives dans les zones touchées.
Pourquoi c’est important ?
Ces estimations rassurent les acteurs du secteur de l’assurance, qui ont été confrontés à une série de catastrophes naturelles coûteuses au cours des dernières années. L’augmentation de la fréquence des tempêtes, des ouragans et des incendies de forêt a incité certains assureurs et réassureurs à réduire leur exposition dans les régions les plus à risque. Dans ce contexte, la gestion des pertes liées à l’ouragan Debby démontre la résilience du secteur face à des événements climatiques extrêmes.
Un contexte climatique compliqué
L’ouragan Debby, rétrogradé en dépression tropicale après avoir frappé pour la deuxième fois cette semaine, a causé la mort d’au moins sept personnes. Alors qu’il s’agissait d’un ouragan de catégorie 1 lorsqu’il a touché terre, les dégâts matériels et les pertes économiques restent significatifs, mais sont jugés gérables par les experts du secteur.
Perspectives d’avenir
Bien que les estimations actuelles des pertes assurées soient préliminaires et susceptibles d’être révisées, la capacité du secteur à absorber ces coûts est un signe encourageant pour l’avenir. Toutefois, la prudence reste de mise, car l’augmentation continue des catastrophes naturelles pourrait rendre de plus en plus difficile la gestion des risques par les assureurs.