Traitant quotidiennement des millions de transactions de soins, la plateforme mySofie réduit les dépenses et le reste à charge pour ses utilisateurs. Une transformation importante dans la gestion des frais de santé.
Lancée en 2017, la plateforme mySofie entend s’imposer comme un pilier de l’innovation dans le secteur de l’assurance santé.
Sa solution, centrée sur une application mobile, permet aux utilisateurs de rassembler et d’analyser leurs dépenses de santé. Cette démarche vise à clarifier les interactions entre l’Assurance Maladie et les mutuelles, et à identifier les éventuelles failles dans la couverture de santé.
En scrutant plus de 10 millions de transactions de soins chaque jour, mySofie offre à ses usagers la possibilité d’optimiser leurs remboursements.
Impact direct sur le reste à charge
L’analyse annuelle des dépenses de santé des utilisateurs de mySofie montre une baisse notable du reste à charge (RAC), qui est passé en moyenne de 60,51€ à 54,27€ par utilisateur. Cette diminution est particulièrement perceptible dans les domaines suivants :
- Dentaire : réduction du RAC de 18,56€ à 16,28€,
- Médecine de ville : le RAC a baissé de 10,99€ à 9,68€,
- Optique : malgré sa part modeste dans les dépenses totales (1%), le RAC a diminué de 10,72€ à 9,47€.
Les dépenses totales par patient ont également régressé, passant de 1076,08€ à 971,92€, avec des baisses dans tous les secteurs clés, y compris l’optique où la chute est la plus drastique, passant de 148,97€ à 55,23€.
Vers une meilleure gestion des dépenses de santé
La fréquence des soins par patient a aussi connu une réduction, avec une moyenne annuelle passant de 18 à 15,6 interventions. Cela reflète une tendance à la baisse dans divers services :
- Médecine de ville : de 10 à 9 soins,
- Pharmacie : de 5,2 à 4,58 soins,
- Médecine douce : une baisse notable, de plusieurs soins à moins d’un par an (0,72).
Selon Philippe Baranski, cofondateur de mySofie, ces données traduisent une amélioration potentielle dans la gestion des dépenses de santé. « Cette évolution des coûts et des fréquences de soins permet aux patients de mieux gérer leur budget santé, tout en conservant un accès aux soins nécessaires », conclut-il.