À partir d’aujourd’hui, les parents pourront offrir à leurs enfants un nouveau type de livret d’épargne : le Plan Épargne Avenir Climat (PEAC)
Réservé aux jeunes de moins de 21 ans, le PEAC s’inscrit dans le cadre des mesures de la loi Industrie verte, visant à encourager le financement de la transition écologique par l’épargne des particuliers. Le gouvernement ambitionne de collecter 1 milliard d’euros par an d’ici 2027 grâce à ce nouveau dispositif.
Le PEAC propose une rémunération attractive, supérieure à celle du Livret A, actuellement fixé à 3 %, bien que le taux précis dépende des stratégies d’investissement des banques et assureurs distributeurs.
Les fonds seront investis dans des projets durables, labellisés ISR (Investissement Socialement Responsable) ou France Finance Verte, garantissant leur contribution à la transition énergétique et écologique.
Les parents auront le choix entre divers supports d’investissement, et l’épargne sera bloquée jusqu’à la majorité de l’enfant, avec un plafond de versement fixé à 22 950 euros puis ce livret est automatiquement fermé lorsque la personne atteint ses 30 ans.
Cette initiative est une réponse aux défis économiques et environnementaux, visant à réindustrialiser la France tout en réduisant l’empreinte carbone.
« Le Plan Épargne Avenir Climat représente une avancée significative dans la mobilisation de l’épargne privée pour financer la transition écologique. En offrant un rendement potentiellement supérieur à celui du Livret A et en orientant les investissements vers des projets durables, ce produit d’épargne permet de sensibiliser les jeunes générations à l’importance de l’investissement responsable dès le plus jeune âge. Cependant, il y a très peu d’informations sur le processus d’investissement. Le gouvernement parle de fonds ISR ou labellisés, mais pas d’objectifs de l’Accord de Paris ni de biodiversité. Les labels ne sont malheureusement pas gages d’exemplarité, donc c’est toujours assez opaque. Lorsque l’on construit un produit à vocation environnementale, la prise en compte d’indicateurs scientifiques ou d’objectifs climatiques est primordiale. C’est une étape importante pour aligner les intérêts économiques et environnementaux, et pour encourager une participation active des citoyens dans la lutte contre le changement climatique. » – déclare Joseph Choueifaty, cofondateur de Goodvest.