Une étude récente de l’Observatoire des solidarités intergénérationnelles, menée par ASAC-FAPES en collaboration avec l’Ifop, met en lumière un changement significatif dans les pratiques de transmission de patrimoine chez les jeunes Français.
Contrairement à leurs aînés, les moins de 35 ans se montrent non seulement mieux préparés mais aussi plus engagés dans la planification de leur succession.
Les jeunes, acteurs actifs de leur succession
Les résultats de l’étude montrent que plus de la moitié des jeunes interrogés ont l’intention de rédiger un testament, soit une proportion nettement plus élevée que celle observée dans les autres tranches d’âge. En effet, 77% des moins de 35 ans estiment être en mesure de léguer un héritage, adoptant une approche plus proactive et innovante que celle de leurs aînés.
Préférences en matière de transmission
Contrairement aux schémas traditionnels, les jeunes envisagent de diversifier les bénéficiaires de leur patrimoine. Si une majorité prévoit de léguer à leurs enfants, une part significative souhaite également inclure d’autres membres de la famille (25%) et même des amis (7%), reflétant ainsi une vision élargie et inclusive de la transmission.
Le rôle central de l’assurance vie
L’assurance vie se positionne comme le produit d’épargne privilégié pour la transmission de patrimoine, plébiscitée par 45% des moins de 35 ans. Accessible et adaptable, elle offre des avantages fiscaux et une gestion simplifiée des héritages, ce qui en fait un choix stratégique pour les jeunes générations soucieuses de préparer l’avenir.
Engagement précoce et donations de vivant
Une tendance marquante révélée par l’étude est l’engagement précoce des jeunes dans la gestion de leur succession. Plus de la moitié des 25-34 ans ont déjà rédigé un testament ou envisagent de le faire, dépassant la moyenne nationale. De plus, 75% de cette tranche d’âge envisagent des donations de leur vivant, motivés par des avantages fiscaux et la volonté d’éviter les conflits familiaux.
En conclusion, les jeunes Français redéfinissent les normes de transmission de patrimoine, adoptant des approches plus diversifiées et prévoyantes que leurs prédécesseurs.
Source: CP