Récemment, le spécialiste de la gestion d’épargne en ligne Yomoni, a exploré les habitudes de consommation technologique des Français ainsi que leur réception des solutions financières modernes.
Cette enquête jette un éclairage sur la manière dont les nouvelles technologies bouleversent les secteurs traditionnels comme celui de la banque et de l’épargne.
Une adoption technologique plus forte que la mode
L’adoption des technologies par les Français ne cesse de s’accroître. Selon cette récente étude, plus de deux Français sur cinq (42%) déclarent dépenser entre 1 500 € et 1 600 € par an en technologies.
Ce montant surpasse notablement celui alloué aux vêtements, qui avoisine les 1 300 € annuellement. Cette tendance souligne une préférence marquée pour les gadgets et services numériques, reflétant un changement significatif dans les priorités de consommation.
La répartition du budget technologique
La répartition du budget annuel en nouvelles technologies varie considérablement parmi les répondants :
- Entre 0 et 500 € : Seulement 2%
- Entre 500 et 1 000 € : 12%
- Entre 1 000 et 1 500 € : 29%
- Entre 1 500 et 1 600 € : 42% (la tranche la plus élevée)
- Plus de 1 600 € : 8%
- Indécis : 7%
Cette diversité dans les dépenses montre non seulement un engouement pour les innovations, mais aussi un engagement financier substantiel qui influence d’autres secteurs économiques, notamment celui des finances personnelles.
Confiance et perspectives sur la gestion d’épargne en ligne
La numérisation des services financiers capte de plus en plus la confiance des Français, avec un peu plus de la moitié (51%) exprimant une certaine confiance dans la gestion de leur épargne par des technologies avancées. Cependant, le degré de cette confiance varie notablement :
- Une confiance totale : 21% des répondants se fient entièrement aux startups dédiées à la finance.
- Confiance modérée : 30% éprouvent quelques réserves, soulignant l’ambivalence ressentie par une portion significative de la population.
- Manque de confiance : Presque la moitié (49%) restent sceptiques quant à confier leur épargne aux solutions numériques.
L’avenir des banques à l’ère du numérique
L’enquête révèle aussi une réflexion partagée sur l’avenir du secteur bancaire traditionnel face à la montée des solutions d’épargne en ligne et des néo-banques :
- La coexistence : Une majorité (55%) croit que les banques traditionnelles et les solutions numériques vont continuer à coexister.
- Une disparition des banques traditionnelles : 22% des interrogés pensent que l’évolution numérique signera la fin des banques physiques.
- Un phénomène de mode : 16% voient les services bancaires en ligne comme un engouement temporaire qui ne perdurera pas.
Cette vision divergente souligne une incertitude quant à l’évolution définitive du secteur bancaire, influencée par les avancées technologiques rapides et les préférences personnelles des consommateurs.
Réceptivité aux avancées technologiques dans l’épargne
Enfin, l’adhésion aux innovations technologiques dans les services d’épargne démontre un intérêt marqué :
- Supporters fervents : 53% des Français sont entièrement en faveur des avancées technologiques dans les services financiers.
- Support modéré : 29% soutiennent ces avancées mais avec plus de réserve.
- Opposition : Un contingent non négligeable de 18% reste fermement opposé à l’intégration de ces technologies dans la gestion de leur épargne.
« À l’ère de la révolution technologique, notre engagement envers l’innovation est indéfectible. Yomoni a, dès sa fondation, fait le choix d’allier la technologie en créant l’un des premiers robo-advisors afin d’aider à la calibration du niveau de risque pertinent en fonction des clients et les ETF, outils particulièrement efficaces d’investissement. Ce mariage guide notre modèle vers l’avenir de la gestion d’épargne en ligne » précise, Olivier Malteste, Directeur des Investissements
Les avantages perçus des solutions d’épargne en ligne
Les attraits principaux des services en ligne, notamment ceux proposés par les néo-banques et les FinTech, résident avant tout dans leur capacité à offrir des tarifs compétitifs. Plus de la moitié des répondants (57%) apprécient les coûts réduits, soulignant un facteur clé dans leur choix pour des services d’épargne numériques.
Cette considération est suivie de près par le traitement immédiat des transactions (18%), la simplicité d’utilisation grâce à l’interface tout numérique (14%), et la transparence des produits financiers (11%).
La perception de l’Intelligence Artificielle dans la gestion financière
L’intégration de l‘intelligence artificielle dans la gestion de l’épargne suscite un optimisme notable parmi les Français :
- Confiance forte : 38% des sondés croient fermement que l’IA peut contribuer positivement à leur enrichissement financier.
- Confiance modérée : 35% se montrent prudemment optimistes quant aux avantages monétaires de l’IA.
- Scepticisme : Cependant, 27% restent non convaincus de l’efficacité de l’IA dans ce domaine.
Comparaison entre la gestion automatisée et humaine
L’enquête révèle également un intérêt croissant pour les solutions automatisées en matière de placements financiers. En effet, un notable 67% de répondants estimant qu’un robot pourrait surpasser les capacités humaines pour identifier les meilleures opportunités d’investissement :
- Grande efficacité perçue : 31% attestent que les robots sont nettement plus efficaces que les humains pour cette tâche.
- Efficacité modérée : 36% accordent une efficacité relative aux robots, suggérant une performance supérieure mais avec quelques réserves.
- Doute sur la supériorité : Un tiers des participants (33%) ne croient pas qu’un robot puisse être plus efficace qu’un humain pour gérer les placements financiers.
Ces perspectives montrent une ouverture croissante des Français envers les technologies avancées dans le domaine financier, marquant une évolution vers la digitalisation et l’automatisation des services d’épargne.
Montants alloués à l’épargne en ligne par les Français
L’adoption croissante des services d’épargne et de banque en ligne par les Français est accompagnée d’une réflexion sur les montants qu’ils sont prêts à y placer. La flexibilité des options de placement apparaît clairement dans les réponses obtenues, montrant une diversité dans les préférences d’investissement :
- Petits montants prédominants : Une majorité significative, soit 29 % des répondants, préfère limiter leur engagement à moins de 200 euros, reflétant une prudence ou un début d’expérimentation dans l’utilisation des plateformes numériques pour l’épargne.
- Investissements modérés : Plus de 21 % sont prêts à placer entre 200 € et 500 €, tandis que 15 % envisagent des montants entre 500 € et 1 000 €, illustrant un niveau de confiance et de confort avec les options d’investissement offertes en ligne.
- Engagements plus conséquents : Environ 13 % des sondés choisissent de placer entre 1 000 € et 2 000 €, tandis que 11 % optent pour des montants entre 2 000 € et 3 000 €. Ces chiffres démontrent que pour un segment non négligeable de la population, la confiance envers les plateformes numériques atteint un point où des engagements financiers substantiels sont envisagés.
- Grands placements : 9 % des participants sont prêts à investir plus de 3 000 €, suggérant que pour certains, les solutions numériques sont perçues comme des alternatives fiables et pertinentes aux institutions financières traditionnelles.
Vers une nouvelle ère de gestion financière
L’enquête réalisée par Yomoni révèle donc une adoption significative des technologies numériques parmi les Français, particulièrement dans le domaine des finances personnelles. Malgré une prudence certaine, une portion croissante de la population exprime une confiance envers les plateformes numériques, avec une volonté de diversifier les montants alloués à l’épargne en ligne.
Cette tendance reflète un changement progressif dans les habitudes de gestion financière, soulignant l’importance croissante des solutions fintech dans le paysage économique contemporain. Ces insights pourraient servir de catalyseur pour d’autres études explorant les implications à long terme de cette transition sur les stratégies financières personnelles et la structure globale des marchés financiers en France.