Covéa présente ses nouvelles stratégies pour une réparation automobile durable, combinant économie et écologie pour transformer le secteur de l’assurance.
Covéa renforce son engagement en faveur de la réparation durable en automobile en publiant un livre blanc le 30 mai dernier. Cette initiative vise à positionner la réparation comme un enjeu écologique et économique essentiel. Avec 6,3 millions de véhicules sinistrés chaque année en France et des coûts de réparation en hausse, atteignant un milliard d’euros en 2023, Covéa souligne l’importance croissante de cette question.
En 2023, seulement 29 % des pièces endommagées ont été réparées suite à des collisions. Les pièces issues de réemploi représentent 4,9 % des remplacements, une statistique en contraste avec l’augmentation des coûts et l’impact environnemental des réparations traditionnelles. Covéa propose de repenser les pratiques pour mieux accompagner et protéger les assurés, en leur offrant un service de qualité tout en contrôlant les coûts et les cotisations futures.
Trois axes principaux sont mis en avant par Covéa pour accélérer cette transformation : Réparer plutôt que remplacer, Favoriser le réemploi, et Élargir la réflexion.
- Réparer plutôt que remplacer : Covéa a réparé environ 12 400 jantes en 2023, évitant l’émission de 1 164 tonnes EqCO2. De même, la réparation de 60 000 pare-brise chaque année permet d’économiser 960 tonnes EqCO2. L’usage de l’intelligence artificielle est également encouragé pour optimiser ces processus.
- Favoriser le réemploi : Bien que le taux de pièces de réemploi utilisées s’élève à 17,6 % pour les véhicules de 5 ans et plus à fin 2023, l’objectif est d’atteindre 20 % à fin 2024. Le réemploi des pièces offre des avantages notables sur le plan social, environnemental, et économique, permettant de prolonger la vie des véhicules autrefois jugés irréparables
- Élargir la réflexion : L’adoption d’une réglementation favorable doit être vue comme une opportunité pour encourager des pratiques plus vertueuses. Covéa insiste sur la nécessité d’accompagner les assurés dans l’adoption de comportements plus durables, que ce soit par des conseils, des services adaptés ou des modalités de réparation innovantes.
« La réglementation doit apporter de la transparence, garantir la protection des consommateurs et favoriser un environnement concurrentiel sain et équilibré. Mais pour que l’évolution se fasse dans des conditions satisfaisantes pour tous, la montée en puissance progressive de l’offre et de la demande devra se faire de manière synchronisée. Ainsi structuré, cet écosystème pourra répondre aux défis logistiques, psychologiques, technologiques et concurrentiels qui s’imposent à tous. Il en va de notre avenir commun, mobilisons-nous ! » conclut Stéphane Duroule, Directeur général Assurances France de Covéa.
« Pour impulser l’engagement et ancrer les bonnes pratiques, la culture de la durabilité doit être installée chez toutes les parties prenantes de la réparation : les experts, réparateurs, carrossiers, assurés, recycleurs, formateurs, sans oublier les constructeurs. Les assureurs ont un rôle important à jouer dans la diffusion de cette culture et Covéa continuera à jouer un rôle majeur. » souligne Valérie Cohen, Directrice générale des Offres et Services de Covéa.
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