Une étude de 60 millions de consommateurs évoque les « limites des assurances obsèques : manque de rentabilité, opacité de l’information, frais additionnels… Ces éléments questionnent quant à la valeur et à la pertinence de ces contrats.«
Nous vous communiquons les éléments de la récente publication de 60 millions de consommateurs qui attire l’attention sur les assurances obsèques, souscrites par plus de 5 millions de Français.
Voilà ce que dit 60 millions de consommateurs :
Malgré la popularité de ces assurances, celles-ci semblent poser des problèmes de rentabilité et de transparence. L’étude révèle notamment un déséquilibre entre les cotisations versées et les sommes finalement perçues par les bénéficiaires.
Cotisations non rentables
Les assurances obsèques sont conçues pour offrir une tranquillité d’esprit aux souscripteurs en permettant de transmettre un capital destiné à couvrir les frais funéraires. Cependant, l’étude montre que ces produits ne sont toujours pas avantageux pour les clients. Deux types de contrats sont les plus courants : certains prévoient des cotisations viagères jusqu’au décès de l’assuré, tandis que d’autres requièrent des versements réguliers sur une durée déterminée. Les cotisations viagères sont particulièrement déconseillées, car elles peuvent mener à des pertes significatives si l’assuré vit longtemps. Selon les calculs de 60 millions de consommateurs, une personne de 62 ans payant ses cotisations sur dix ans devra dépenser en moyenne 6 490 € pour garantir 5 000 € à ses proches, une somme qui grimpe à 6 992 € sur quinze ans.
Frais supplémentaires et manque de transparence
Outre des cotisations élevées, les assurés doivent également faire face à des frais d’entrée, de gestion, et autres coûts additionnels qui diminuent encore la valeur du capital transmis. Le manque de clarté dans l’information fournie à ce sujet aux bénéficiaires est également un point critique, tout comme les délais pour le versement des fonds, souvent perçu comme un problème majeur par les souscripteurs.
L’étude conclut qu’il serait dès lors plus avantageux d’investir dans des produits d’épargne classiques, davantage susceptibles de générer un rendement bénéfique. Les autorités de régulation et les associations de défense des consommateurs continuent de surveiller le secteur et d’appeler à une révision des pratiques actuelles.
Nul doute que les assureurs sauront réagir aux conclusions du magazine.