L’annonce par Gabriel Attal, le 2 avril dernier à l’Assemblée Nationale, du lancement d’une mission sur la taxation des rentes a provoqué une vive réaction, accentuant les inquiétudes quant à la gestion future des produits d’épargne en France.
En France, l’annonce du gouvernement concernant le lancement d’une mission d’étude sur la taxation des rentes a engendré une forte réaction de la population.
Selon une enquête réalisée par Yomoni auprès de 3 102 personnes, 78 % des interrogés ont exprimé une préoccupation majeure vis-à-vis de cette mesure. Plus inquiétant encore, 64 % des participants doutent que le gouvernement maintiendra sa promesse de ne pas imposer des produits d’épargne courants tels que l’assurance vie et le livret A, malgré les assurances du Premier ministre visant à apaiser les craintes.
L’ouverture de cette mission d’étude par le gouvernement vise à réduire le déficit budgétaire de 5,5 % du PIB à 3 % d’ici 2027. Cependant, 72 % des personnes interrogées expriment des doutes quant à la réalisation de cet objectif, et uniquement 7 % des Français sont confiants dans le succès de cette démarche. Parallèlement, la justification de cette nouvelle imposition suscite le scepticisme : 61 % des sondés trouvent anormal de ponctionner les rentes, alors que deux tiers des citoyens estiment que la pression fiscale actuelle est déjà « totalement insupportable ».
Bien que plus de 37 % des Français ne sachent pas exactement ce qu’implique être un « gros épargnant », l’annonce du gouvernement a démoralisé un sondés sur deux quant à la perspective d’épargner. En effet, l’annonce gouvernementale semble considérablement influencer l’attitude des Français vis-à-vis de l’épargne, avec plus de 47 % des personnes interrogées qui se sentent moins enclines à épargner.
« Nous comprenons les inquiétudes que suscite cette éventuelle mesure pour les épargnants. Elle révèle un véritable cri d’alerte. Chez Yomoni, nous espérons que ces annonces ne viendront pas empêcher les français d’épargner. Il faudrait au contraire les y encourager surtout au regard des doutes concernant la pérennité du système de retraites », Sébastien d’Ornano, Président Yomoni.
Article écrit selon CP.
