Face à l’accélération de l’adoption des véhicules électriques en France, Opteven met en lumière les défis et solutions liés à la durabilité et au recyclage des batteries, éléments clés pour une mobilité plus verte et durable.
L’essor des véhicules électriques en France ne cesse de s’accélérer. Avec plus d’un million de véhicules zéro émission en circulation, le marché, stimulé par le leasing social et autres aides, semble promis à un bel avenir. Lors de son 6ème Webinar dédié au sujet, Opteven, acteur reconnu de l’écosystème automobile, a mis en lumière l’engagement accru de la filière pour une mobilité plus verte, notamment via la réparation et le recyclage des batteries.
Ces composants cruciaux sont souvent perçus comme un frein à l’achat de véhicule électrique en raison de leur grande sensibilité et de leur coût élevé de réparation. D’après une enquête réalisée par Opteven en 2022, environ 70 % des propriétaires de véhicules électriques se disent préoccupés par la durabilité et l’état de leurs batteries, y compris leur usure, autonomie, risque de panne, et possibilités de recyclage.
« Sur les véhicules encore sous garantie constructeur, la sinistralité, à savoir le coût de la réparation et de garantie, est globalement équivalente à celle d’un véhicule thermique. Le coût moyen de réparation est aux alentours de 1 000 €. » assure Albert Etienne Directeur général France d’Opteven.
Néanmoins, pour les véhicules qui ne bénéficient plus de la garantie constructeur, souvent âgés de 7 à 10 ans, les pannes tendent à être plus sévères et coûteuses. Par exemple, la réparation du chargeur de batterie coûte entre 4 000 et 7 000 euros, celle du moteur varie de 5 000 à 10 000 euros, tandis que celle de la batterie peut s’élever entre 10 000 et 30 000 euros.
Actuellement, la réparation des pannes majeures sur des véhicules anciens implique souvent le remplacement par des pièces neuves, ce qui entraîne des coûts élevés.
Cependant, l’entreprise Révolte, acteur de la réparation électrique depuis 2022, explore de nouvelles méthodes pour favoriser le reconditionnement, notamment en ouvrant les pièces pour isoler les composants défectueux ou en formant les garagistes. La société vise à rendre les trois composants principaux réparables, prolongeant ainsi la durée de vie des véhicules jusqu’à 30 ans.
En parallèle, la société INDRA, spécialisée dans l’économie circulaire automobile, lance un outil industriel pour diagnostiquer la fin de vie des batteries via le SOH (State of Health). Cet outil aide les recycleurs partenaires à démonter les batteries et à identifier les modules viables à du réemploie (même usage) ou à de la seconde vie (un autre usage).
Quant à Opteven, pour faire face à cette situation, l’assureur propose, avec son offre EVE, une extension de la garantie sur les batteries allant jusqu’à 12 ans de couverture (la garantie constructeur sur la batterie couvre sur 8 ans). En cas d’usure prématurée ou de panne, cette garantie couvre le diagnostic, la réparation ou le remplacement de la batterie, offrant une indemnisation pouvant atteindre 20 000 € selon les termes du contrat.
Opteven a également déployé une carte actualisée des centres capables de prendre en charge les réparations des batteries, renforçant ainsi son réseau. Des centres spécialisés comme la Refactory de Renault à Flins, aux réseaux indépendants, tous se mobilisent pour offrir un service optimal.
« Le marché des VOE se développe avec l’arrivée de voitures neuves notamment mais nécessite un besoin de réassurance, tant pour le distributeur que pour le client final. Tout un écosystème en mouvement qui favorise l’apparition de services pour rassurer davantage, comme l’offre EVE d’Opteven sur l’extension de garantie. Il y a donc un univers immense de services qui vont se développer autour de l’électrique mais tout reste encore à découvrir, à inventer et enfin à mettre en application », conclut Albert Etienne.
Article écrit selon CP.