Vers une amélioration de la santé mentale et une démarche de simplification du parcours de soins
Le Premier ministre a annoncé une série de mesures qui constituent une étape significative dans l’amélioration de l’accès aux soins, en particulier pour répondre à la demande croissante en matière de santé mentale.
La Mutualité Française reste attentive à la mise en œuvre effective de ce plan, notamment concernant la continuité des soins, tout en soutenant l’approche centrée sur des équipes soignantes multidisciplinaires.
Le rehaussement du tarif des consultations MonSoutien Psy de 30 à 50 euros représente un ajustement crucial pour assurer l’efficacité de ce dispositif.
Cette augmentation répond aux limites observées depuis son introduction, liées au montant initial de la consultation et au système de référence par le médecin traitant. La Mutualité Française, ayant plaidé pour cette amélioration depuis le début, accueille positivement cette évolution, soulignant l’importance capitale de la santé mentale dans l’agenda de santé publique.
La réponse aux besoins grandissants en soins nécessite une disponibilité accrue des professionnels de santé. Augmenter le nombre d’étudiants admis en deuxième année de médecine est une mesure louable, dont les effets se feront sentir sur le long terme. Parallèlement, la Mutualité Française continue de militer pour une approche collaborative en santé, avec la formation d’équipes soignantes composées de médecins, de professionnels paramédicaux et de pharmaciens, dans le but d’optimiser l’utilisation des ressources médicales et paramédicales pour une meilleure prise en charge des patients.
La réforme des 16 actes médicaux pour en simplifier l’accès est une avancée vers une fluidité accrue des parcours de santé, permettant ainsi de réduire les temps d’attente et d’offrir aux patients des soins plus rapides et adaptés. La mise en avant de la continuité des soins est également une orientation positive, en attente de concrétisation.
La Mutualité Française exprime une préoccupation particulière quant à la mise en œuvre de la « taxe lapin » destinée à lutter contre les rendez-vous non honorés. Il est crucial que cette mesure n’introduise pas d’obstacles supplémentaires pour les professionnels de santé et ne pénalise pas indûment les patients, tout en veillant à ne pas accentuer les inégalités sociales.
Eric Chenut, Président de la Mutualité Française, considère que « ces mesures marquent un progrès pour la santé mentale et la simplification des parcours de soins, mais ne représentent pas encore la réforme globale et en profondeur du système de protection sociale, dont l’efficacité, la qualité des soins et une gestion efficace du risque, incluant la prévention, doivent constituer le fondement. »
Selon CP de la Mutualité Française