Une étude YouGov pour Pretto révèle l’attentisme des futurs acquéreurs et la flexibilité des vendeurs dans un marché immobilier en pleine transformation.
Une récente enquête menée par YouGov pour le compte de Pretto, acteur du courtage en immobilier numérique, met en avant la prudence des Français face à l’engagement d’un crédit immobilier dans un environnement de marché considéré comme difficile.
Selon cette étude, réalisée du 20 au 22 février auprès de 2000 personnes représentatives de la population hexagonale, une ambiance de réserve se dégage parmi les aspirants propriétaires. Une majorité d’entre eux, soit six sur dix, perçoit le marché actuel comme défavorable, les incitant ainsi à différer leurs projets d’achat. Cette perception est uniforme à travers l’ensemble du territoire, bien que les résidents de la région parisienne se montrent légèrement plus optimistes.
L’indécision est particulièrement marquée chez ceux qui aspirent à devenir propriétaires pour la première fois. En effet, 80 % des primo-accédants attendent un climat plus propice pour concrétiser leur souhait d’acquisition. Le sondage souligne également l’importance cruciale de deux éléments susceptibles d’influencer positivement leur décision : une baisse des taux d’intérêt et/ou des prix du marché immobilier, éléments attendus par plus de la moitié des enquêtés envisageant un achat.
Cette attitude d’attente se révèle plus prononcée chez les individus de plus de 35 ans, indiquant une prudence financière accrue chez les acheteurs d’un certain âge comparativement à leurs cadets. Parallèlement, l’incertitude ambiante conduit 50 % des acheteurs potentiels, et particulièrement 70 % des primo-accédants, à considérer comme essentiel le recours aux services d’un courtier immobilier, soulignant l’importance de l’accompagnement professionnel dans un marché complexe.
Du côté des vendeurs, le tableau est différent. La moitié d’entre eux se dit prête à ajuster le prix de vente, soit par une baisse directe soit par une plus grande ouverture à la négociation. Par ailleurs, un vendeur sur deux est disposé à effectuer des travaux, que ce soit pour moderniser le bien ou améliorer sa performance énergétique, afin de le rendre plus séduisant et en faciliter la vente. Seuls 13 % des vendeurs se montrent peu enclins à adopter de telles mesures pour accélérer la transaction.
L’enquête note enfin que les Jeux Olympiques n’exercent aucun effet notable sur les intentions d’achat ou de vente immobilière, mettant en évidence que les considérations économiques et financières demeurent déterminantes dans les décisions immobilières des Français.
Dans un contexte marqué par l’incertitude, la transformation du marché immobilier impose une nouvelle donne, illustrant la nécessité d’une adaptation tant de la part des acheteurs que des vendeurs.
Article écrit selon CP.