1La 7ème édition du baromètre QBE, réalisée en partenariat avec OpinionWay, met en lumière les défis majeurs auxquels font face les entreprises françaises en matière de gestion des risques.
Malgré les crises multiples, la gestion des risques semble être reléguée au second plan, avec moins de 3 dirigeants sur 10 la considérant comme un pilier de compétitivité.
Des risques maintenus à un niveau élevé
La crise Covid n’a pas engendré de baisse significative du niveau de risque pour les entreprises françaises, selon le baromètre QBE. Au contraire, 56 % d’entre elles estiment que le niveau de risque est inchangé par rapport à l’année précédente. Les entreprises font face à une moyenne de trois types de risques, dont 13 % rencontrent tous les types identifiés, notamment les risques humains, de marché, matériels, réglementaires, financiers et immatériels.
Préoccupations majeures en hausse
Trois principales préoccupations sont en nette augmentation cette année : la gestion des ressources humaines (+12 points), les évolutions législatives et réglementaires imprévues (+18 points), et le non-paiement de la part des clients (+12 points). Ces tendances reflètent les défis croissants auxquels les entreprises sont confrontées dans un environnement économique instable.
Complexification de l’environnement des risques
Les risques humains demeurent les plus fréquemment rencontrés par les entreprises, suivis des risques de marché et réglementaires. La gestion de ces risques est rendue plus complexe par des facteurs externes tels que les tensions géopolitiques, les évolutions législatives imprévues et les cybermenaces, qui sont désormais identifiées par près d’une entreprise sur trois.
Adaptation des entreprises face à la multiplication des risques
Les entreprises sont contraintes de gérer plusieurs chantiers simultanément pour faire face à la recrudescence des risques. Si elles se concentrent principalement sur les défis immédiats tels que la hausse des prix de l’énergie et des matières premières, elles commencent également à anticiper des défis à plus long terme, tels que la diversification des fournisseurs de matières premières et la relocalisation de la production.
Malgré la prise de conscience croissante de l’importance de la gestion des risques, celle-ci demeure négligée par une grande partie des entreprises françaises. Il est crucial pour les entreprises de repenser leur approche de la gestion des risques afin de maintenir leur agilité et leur compétitivité dans un environnement en constante évolution.
