Le cyclone Belal a frappé l’île de La Réunion les 15 et 16 janvier, laissant dans son sillage des dégâts importants. Groupama, grâce aux informations fournies par sa caisse régionale sur place, Groupama Océan Indien, dresse un bilan provisoire de cet événement climatique.
Des dégâts majeurs
Les dégâts occasionnés par le cyclone Belal touchent principalement les habitations des particuliers. Les toitures et les clôtures ont été arrachées, tandis que les vents violents et les fortes précipitations ont causé de nombreuses infiltrations d’eau et des inondations. Les véhicules ont été moins affectés, mais des dommages ont été constatés sur les appareils ménagers en raison des coupures de courant lors de la réalimentation électrique.
Les biens des clients professionnels n’ont pas été épargnés, avec des dommages similaires constatés.
Le secteur agricole a également subi les effets du cyclone, notamment sur les toitures des bâtiments et quelques accidents d’élevage.
Les premiers chiffres
À ce jour, Groupama a enregistré 3 500 dossiers de sinistres, pour un coût estimé à 5 millions d’euros. Cependant, le traitement des sinistres est encore en cours, et l’entreprise estime que le nombre de dossiers pourrait atteindre environ 5 000, pour un coût final estimé entre 10 et 15 millions d’euros (brut de réassurance). Cela équivaut à deux ans de sinistres dommages aux biens pour Groupama Océan Indien. En comparaison, le cyclone Batsirai en 2022 avait entraîné le traitement de 3 000 dossiers pour un coût de 5 millions d’euros.
Un événement d’envergure
Malgré le fait que le cyclone Belal n’ait pas été aussi catastrophique que redouté et que les mesures de prévention aient permis de limiter les dégâts, il reste un événement majeur, similaire à ceux survenant tous les dix ans à La Réunion. Dans ce contexte, il se rapproche du cyclone Bejisa en 2014.
Mobilisation et mesures prises
En réponse à la situation, Groupama a envoyé des messages de prévention à ses assurés et a rappelé des collaborateurs sur la base du volontariat. Des renforts ont également été organisés sur place, avec 9 conseillers sinistre de caisses régionales métropolitaines du groupe qui se relaient pour aider à enregistrer les dossiers et verser les premières indemnisations.
En seulement dix jours, près d’un quart des dossiers ouverts ont déjà été traités.
Source : Groupama