Le télétravail a pris une ampleur considérable dans l’industrie de l’assurance, marquant un virage potentiel vers une culture de bureau inédite favorisant la flexibilité.
Selon une étude récente de l’OEMA (10/2023), 67% des employés du secteur avaient accès au télétravail en 2022, bien que le nombre de jours télétravaillés ait tendance à diminuer.
Cette modalité de travail est désormais accessible dans la plupart des professions, avec un taux d’accès plus élevé pour les femmes.
Des chiffres révélateurs
L’analyse démontre que les cadres télétravaillent désormais davantage que les non-cadres, une tendance inversée par rapport à 2017. Pour les diplômés de Bac + 5, l’accès au télétravail est le plus élevé, avec une moyenne de 77 jours par an, notamment en Île-de-France, région en tête pour le taux et la durée de télétravail.
Un impact sur le travail collectif
Les tendances en télétravail subissent une réversion qui influence les rôles managériaux et exécutifs. Une partie des employés exprime le souhait de revenir au bureau pour la collaboration et le partage de connaissances collectives, signalant l’importance d’évaluer l’impact économique et social du télétravail.
Flex Office et négociations en cours
Actuellement, 91% de la force de travail a accès au télétravail, choisissant majoritairement trois jours par semaine, bien que certains entreprises adoptent des conditions plus restrictives avec l’introduction du Flex office. Ces modalités font l’objet de négociations pour de prochains accords, cherchant à équilibrer vie de bureau et travail à distance.
Autonomie et recrutement
Le télétravail souligne l’importance de l’autonomie et de niveaux élevés de recrutement. Les critères clés influençant l’accès au télétravail comprennent la localisation, la rémunération et le nombre de jours de télétravail proposés, des facteurs déterminants dans le choix des professionnels du secteur.
Vers une stabilisation du télétravail
Le télétravail semble atteindre une phase de maturité, avec une réflexion sur son impact sur les taux de VO régionaux et sur l’organisation du travail. Les préférences des employés pour le travail à distance varient, certains privilégiant la socialisation au bureau tandis que d’autres mettent en avant la nécessité d’autonomie.