Téléphones portables, ordinateurs, montres… Nous sommes devenus accros à nos objets connectés. Pourtant, l’utilisation de ces nouvelles technologies peut avoir des conséquences désastreuses sur notre environnement.
Le numérique fait partie intégrante de nos vies et de nos quotidiens. Toutefois, il pollue énormément et représente 3 à 4 % des émissions de gaz à effet de serre dans le monde et 2,5 % de l’empreinte carbone de la France. Cette dernière provient pour 80 % de la fabrication des équipements et pour 20 % de leur utilisation.
Si cette pollution numérique semble invisible, elle est pourtant bien réelle et sans en avoir conscience, nous y contribuons tous.
Réduire l’impact environnemental du numérique
Nos smartphones, nos ordinateurs et tout autres objets connectés ont alors un important impact environnemental. Néanmoins, selon une étude de l’Ademe (Agence de la transition écologique) et de l’Arcep (Autorité de régulation des communications électroniques, des postes et de la distribution de la presse), il pourrait se voir réduit en améliorant l’efficacité énergétique et la réparabilité, et en changeant de mode de consommation. « Pour atteindre l’objectif des accords de Paris en 2050, le numérique doit prendre la part qui lui incombe : un effort collectif impliquant toutes les parties prenantes est donc nécessaire », précisent-ils.
Pour cela, différentes solutions s’offrent à nous. D’abord réduire inévitablement la production d’objets connectés mais également faire du recyclage un enjeu majeur – les appareils reconditionnés sont huit fois moins polluants que les appareils neufs. Des efforts individuels sont également indispensables, tels que la limitation de sa consommation d’énergie ou encore de son stockage.
Un engagement nécessaire chez les entreprises
Mais tout changement passe par l’engagement d’acteurs importants, tels que les entreprises. Alors, en juin 2020 a été lancée la Charte Numérique Responsable qui résume les engagements en termes de numérique pris par les signataires (entreprise, association, TPE/PME ou acteur public). Et, parmi eux, le secteur de l’assurance a pris sa place puisque Allianz France ou encore la Maif l’ont signé dans le prolongement de leurs engagements en faveur d’un numérique plus respectueux de l’environnement.
Quant à Aesio Mutuelle, la société s’est mobilisée, dans le cadre de sa stratégie RSE, contre la pollution numérique en mars 2022, lors du Cyber World Clean Up Day (Journée mondiale du nettoyage des données numériques), en proposant une semaine d’accompagnement et de sensibilisation à ce sujet à ses collaborateurs. « Le numérique est un formidable levier de développement pour nos métiers mais il n’est pas sans conséquence sur l’environnement. Il est de notre devoir de le rendre durable, à travers un véritable engagement numérique responsable. », affirme Marcus Schomakers, Directeur des systèmes d’information et datas chez Aesio Mutuelle.